Léon XIV prie pour les chrétiens persécutés
Augustine Asta - Cité du Vatican
«Je renouvelle ma profonde tristesse face à l'attaque terroriste brutale qui a eu lieu dans la nuit du 26 au 27 juillet à Komanda, dans l'est de la République démocratique du Congo, où plus de quarante chrétiens ont été tués dans une église pendant une veillée de prière, et dans leurs propres maisons», a déclaré Léon XIV, lors de l'audience générale du mercredi 30 juillet, place Saint-Pierre, la première depuis sa pause estivale. Le Pape a fermement comdamné l'attaque meurtrière contre la paroisse de la Bienheureuse-Anuarite à Komanda, dans la province d'Ituri.
Plusieurs personnes ont été tuées dimanche dans cette province, lorsque des rebelles ont pris d'assaut une église catholique pendant une veillée et ont ouvert le feu sur les fidèles. Au moins 38 personnes, dont des femmes et des enfants, ont été confirmées mortes dans l'église, tandis que plusieurs autres ont été tuées dans un village voisin. Au terme de l'audience, le Souverain pontife a assuré confier «les victimes à la miséricorde aimante de Dieu», tout en priant «pour les blessés et tous les chrétiens du monde entier qui continuent de subir la violence et la persécution.»
Dans un télégramme de condoléances envoyé à la suite de l'attaque, le Saint-Père avait «imploré Dieu afin que le sang de ces martyrs soit une semence de paix, de réconciliation, de fraternité et d’amour pour tout le peuple congolais.»
Préserver «l'esprit d'Helsinki»
Poursuivant, l'évêque de Rome a rappelé la prochaine célébration du cinquantième anniversaire de la signature de l'Acte final d'Helsinki, qui aura lieu le 1er août. «Animés par le désir de garantir la sécurité dans le contexte de la guerre froide, 35 pays ont inauguré une nouvelle ère géopolitique en favorisant un rapprochement entre l'Est et l'Ouest», a-t-il souligné, ajoutant que cet événement «a également marqué un regain d'intérêt pour les droits de l'homme, avec une attention particulière pour la liberté religieuse, considérée comme l'un des fondements de l'architecture de coopération alors naissante, entre Vancouver et Vladivostok».
La participation active du Saint-Siège à la Conférence d'Helsinki, représenté par l'archevêque Agostino Casaroli, a «contribué à favoriser l'engagement politique et moral en faveur de la paix», a précisé le Pape. «Aujourd'hui plus que jamais, il est indispensable de préserver "l'esprit d'Helsinki", de persévérer dans le dialogue, de renforcer la coopération et de faire de la diplomatie le moyen privilégié pour prévenir et résoudre les conflits», a-t-il conclu.
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