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Myriam Sandouno - Cité du Vatican 

Dans sa catéchèse prononcée place Saint-Pierre, où étaient rassemblés des dizaines de milliers de pèlerins et fidèles lors de l'audience générale de ce mercredi 25 juin, dernière audience avant la pause estivale, le Pape Léon XIV est revenu sur un passage de l'Évangile de Marc, qui relate deux histoires de miracle: celle d'une fillette de douze ans, malade dans son lit et à l鈥檃rticle de la mort; et celle d'une femme, qui saigne depuis douze ans et cherche Jésus pour être guérie (cf. Mc 5, 21-43).

Dans le premier cas, le Pape a souligné la foi et l鈥檈spérance du père de la jeune fille qui, devant une situation difficile «ne reste pas à la maison pour se plaindre de la maladie de sa fille, mais sort et demande de l'aide». Bien qu'il soit le chef de la synagogue, il n'exige rien en raison de sa position sociale. «Lorsqu'il faut attendre, a-t-il expliqué, il ne perd pas patience et attend. Et quand on vient lui dire que sa fille est morte et qu'il est inutile de déranger le Maître, il continue à avoir foi et à espérer». Jésus s'adressa à lui, affirmant: «Ne crains pas, crois seulement». Puis, il se rendit ensuite dans sa maison et, voyant que tout le monde pleurait et criait, il dit: «L'enfant n'est pas morte, elle dort». Il entra ensuite alors dans la chambre où était couchée la jeune fille, prit sa main, disant ceci: «Talità kum», qui signifie «Jeune fille, lève-toi».

«La mort du corps est comme un sommeil»

Poursuivant sa catéchèse, le Saint-Père a précisé que Jésus ne guérit pas seulement de toute maladie, il réveille aussi de la mort. «Pour Dieu, qui est Vie éternelle, la mort du corps est comme un sommeil. La vraie mort est celle de l'âme: c'est d鈥檈lle dont nous devons avoir peur» a-t-il indiqué. Au-delà du miracle produit, le Seigneur a aussi montré sa «proximité avec notre humanité», lorsqu'il a demandé aux parents de donner à manger à l鈥檈nfant. Léon XIV a invité ici à porter une réflexion plus profonde et à se poser quelques questions: «lorsque nos enfants sont en crise et ont besoin d'une nourriture spirituelle, savons-nous la leur donner? Et comment pouvons-nous le faire si nous ne nous nourrissons pas nous-mêmes de l'Évangile?»

Ne pas s'approcher de Jésus de manière superficielle

Dans cette catéchèse, l'histoire de la femme hémorroïsse ayant réussit à s'approcher de Jésus et à toucher son manteau, a été ensuite mise en avant par le Pape. Léon XIV a en effet souligné qu鈥檈lle a pu obtenir «le chemin du salut quand, en elle, a germé la foi que Jésus peut la guérir: elle trouva alors la force de sortir et d鈥檃ller à sa recherche, voulant arriver au moins à toucher son vêtement». Autour de Jésus, il y avait une grande foule tant de gens le touchaient, mais rien ne leur arrivait. Au contraire, a-t-il expliqué, lorsque cette femme toucha Jésus, elle fut guérie. Sa foi, mais aussi son courage, ont été soulignés par l鈥�évêque de Rome, qui a ensuite exhorté à ne pas «s'approcher de Jésus de manière superficielle, sans vraiment croire en sa puissance».

Léon XIV a invité à expérimenter la force du Christ, lorsque que l鈥檕n est face à des épreuves, «bloqués par le jugement de ceux qui prétendent mettre des étiquettes sur les autres». Dans les moments de déception et de découragement, il convient d鈥�«aller vers Jésus qui peut nous guérir, nous faire renaître». Car «lui est notre espérance», a dit le Pape.