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Le SCEAM rassembl¨¦ pour d¨¦finir l¡¯horizon pastoral 2025-2050

La 20¨¨me assembl¨¦e g¨¦n¨¦rale du Symposium des Conf¨¦rences ¨¦piscopales d'Afrique et de Madagascar, se poursuit d¨¦roule jusqu'au au 4 ao?t ¨¤ Kigali, au Rwanda. Plac¨¦e sous le th¨¨me ?Le Christ, source d¡¯±ð²õ±è¨¦°ù²¹²Ô³¦±ð, de r¨¦conciliation et de paix?, les assises qui d¨¦finiront la vision pastorale 2025-2050, r¨¦unissent plus de 250 ¨¦v¨ºques, cardinaux, pr¨ºtres, religieux, religieuses et fid¨¨les la?cs venus des 54 pays africains et de ses ?les.

Paul Samasumo ¨C Kigali

Plus de 250 évêques catholiques représentant diverses Conférences épiscopales à travers l'Afrique, participent à l'assemblée plénière du SCEAM. La première journée a débuté par une messe célébrée par le cardinal Peter Turkson à la paroisse Regina Pacis de Kigali. Réputée pour son hospitalité chaleureuse, cette église accueille une communauté diversifiée et propose des messes en kinyarwanda, en anglais et en français.

La tenue du Symposium des Conférences épiscopales d¡¯Afrique et de Madagascar (SCEAM) à Kigali, a une portée «symbolique». Pour le cardinal Fridolin Ambongo Besungu, archevêque de Kinshasa et président de cette structure ecclésiale en Afrique, le sang qui a beaucoup coulé dans cette sous-région devrait cesser. Cette réunion a-t-il déclaré, témoigne d¡¯un engagement pour «la réconciliation, la paix et la vérité».

Le Christ marche avec l'Afrique

En ouvrant la plénière, le cardinal Ambongo Besungu a lancé un appel passionné pour mettre fin aux conflits armés qui sévissent actuellement sur le continent.  Le thème de cette assemblée: "Le Christ, source d'espérance, de réconciliation et de paix" «touche profondément l'âme de notre continent», a dit l'archevêque de Kinshasa. Dans un monde fracturé par les guerres, la pauvreté, les déplacements forcés et les crises écologiques, «nous tournons notre regard vers le Christ, qui est la source vivante de guérison et de renouveau. C'est lui qui marche avec l'Afrique dans ses blessures, qui réconcilie les c?urs divisés et qui offre l'espérance là où le désespoir menace». En tant que disciples, a fait comprendre le président du SCEAM «nous sommes appelés à devenir des artisans de paix, des prophètes d'espoir et des instruments de réconciliation. Ce n'est pas seulement une conviction théologique, mais une urgence pastorale. L'Église en Afrique doit être un signe et un sacrement d'unité, de justice et de paix durable

Pour sa part, le nonce apostolique au Rwanda, Mgr Arnaldo Sanchez Catalan, a encouragé la poursuite des initiatives de paix entre le Rwanda et la République démocratique du Congo, surtout en ce qui concerne le conflit dans l'est de la RDC. «Il y a de grands espoirs pour une paix authentique et durable. De nombreuses tentatives ont été faites dans le passé», a-t-il déclaré. «Nous prions pour que cette fois-ci, les pourparlers et les accords de paix aboutissent et apportent une paix durable

Le SCEAM

Lors d'une session plénière tenue au centre des congrès de Kigali, l'archevêque de Cape Coast, au Ghana, Mgr Gabriel Charles Palmer-Buckle a rappelé les objectifs du SCEAM. Cette session visait notamment à familiariser les «jeunes évêques» avec la raison d'être du SCEAM. L'archevêque de Cape Coast a en outre invité l'assemblée à réfléchir sur l'histoire du SCEAM, en recapitulant des statistiques, des citations tirées des précédentes assemblées plénières et des documents pertinents de l'Église. À l'issue de cette réflexion, les évêques ont convenu que, dans un monde en mutation rapide, ils avaient tout intérêt à travailler ensemble pour relever les défis pastoraux communs auxquels l'Église en Afrique est confrontée.

Une Afrique à la croisée des chemins

Dans son intervention, le Premier ministre rwandais, Justin Nsengiyumva, a félicité le SCEAM pour le choix porté sur le Rwanda comme pays hôte de cette rencontre de grande envergure. Il a également salué l'Église africaine d¡¯être constamment un partenaire fiable pour de nombreux gouvernements, en particulier dans les domaines des services sociaux, de l'éducation et de la santé. Pour lui, «L'Afrique est à la croisée des chemins». «Les blessures du passé sont encore en train de se cicatriser et de nouvelles pressions mondiales apparaissent. Mais ces défis recèlent une occasion unique de renouveau. L'Église en Afrique, en tant que voix de la conscience, a un rôle essentiel à jouer pour inspirer un leadership éthique, promouvoir la dignité et renforcer la boussole morale de nos nations», a-t-il déclaré.

Une expression de solidarité universelle

Également présent à la plénière du SECAM, le cardinal Michael Czerny, préfet du dicastère pour le Service du développement humain intégral, a suggéré des moyens concrets permettant à l'Église en Afrique de collaborer avec le dicastère. Dans leur prise de parole, les représentants d'autres continents ¨C Asie, Amérique latine, Amérique du Nord et Europe ¨C ont exprimé leurs messages de solidarité. De nombreuses autres organisations confessionnelles partenaires du monde entier prennent part à cette assemblée plénière.

Dans leur prise de parole, les représentants d'autres continents ¨C Asie, Amérique latine, Amérique du Nord et Europe ¨C ont exprimé leurs messages de solidarité. De nombreuses autres organisations confessionnelles partenaires du monde entier prennent part à cette assemblée plénière.

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01 ao?t 2025, 17:24