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L'ACEAC exhorte ses fidèles à ne pas céder à la dés±ð²õ±èé°ù²¹²Ô³¦±ð par rapport à l'extrémisme qui les endeuille

Réunis à Kigali du 27 au 29 juillet, les 鱹ê±ç³Ü±ð²õ membres du Comité Permanent de l’Association des Conférences Episcopales de l’Afrique Centrale ont condamné fermement le massacre des chrétiens survenu dimanche 27 juillet au cours du culte, dans le diocèse de Bunia en RD Congo. Par ailleurs, les prélats recommandent à tous les chrétiens de la sous-région de «ne pas céder à la dés±ð²õ±èé°ù²¹²Ô³¦±ð par rapport à l’extrémisme, sous toutes ses formes, qui endeuille les populations et les communautés».

Fabrice Bagendekere, SJ – Cité du Vatican

C’est en marge de la session de l’Assemblée plénière du Symposium des Conférences épiscopales d’Afrique et Madagascar (ACEAC) que les évêques du centre de l’Afrique se sont réunis. Au cours de ces assises, souligne le communiqué rendu public à l’issue de la rencontre, les prélats ont rendu grâce à Dieu «qui continue à nous donner la force, en tant que Pasteurs, de réconforter son Peuple dans la sous-région des Grands-Lacs», affirmant avoir conscience que, dans «le contexte difficile de crise» que traverse la sous-région, l’«Eglise est appelée à témoigner, par la prière et l’action pastorale, de sa mission prophétique en vue de l’avènement de la paix et de la cohésion sociale».


Proximité spirituelle aux proches et familles des victimes

Les évêques condamnent «fermement le massacre des chrétiens, imputé à l’activisme de groupes armés, survenu dimanche 27 juillet au cours du culte dominical de la paroisse de Komanda, dans le diocèse de Bunia en RD Congo». Ils présentent leurs condoléances à «la population de Komanda pour cette dure épreuve, à Mgr Fulgence Muteba, Président de la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO), ainsi qu’à Mgr Dieudonné Uringi, Evêque de Bunia», assurant de leur «proximité spirituelle aux parents, proches et familles de victimes».

Le massacre de Komanda, une unième illustration de la banalisation de la vie qui se répand dans la sous-région

Ce massacre, affirment les évêques, est «une unième illustration de la banalisation de la vie qui caractérise certains milieux de notre sous-région depuis plus de trois décennies». Ainsi, les prélats compatissent avec «toutes les personnes qui sont directement ou indirectement touchées par les conséquences néfastes de différentes crises» et invitent tous les chrétiens à «ne pas tomber dans l’indifférence quand des membres de nos communautés sont affectés par de la souffrance quelle qu’en soit la nature». Aussi s’engagent-ils à poser des «actes de charité en faveur des personnes plus vulnérables, dont les femmes et les enfants».


Développer, dans la sincérité, des échanges sereins entre les communautés

Tandis que les campagnes politiques tendent à alimenter les esprits des discours de méfiance les uns à l'égard des autres, les évêques recommandent à tous les chrétiens de la sous-région de «ne pas céder à la désespérance par rapport à l’extrêmise, sous toutes ses formes, qui affecte et endeuille les populations et les communautés». Bien au contraire, il les prient de «développer, dans la sincérité, des échanges sereins entre les communautés, les structures et les personnes habitant ou Å“uvrant dans la sous-région». Aussi se montrent-ils disponibles à «accueillir dans la foi toutes les initiatives susceptibles de contribuer à une paix durables dans la sous-région», et encouragent les parties prenantes aux divers conflits à «privilégier dans les pourparlers le bien-être des populations». 

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31 juillet 2025, 17:20