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Delphine Allaire – Cité du Vatican

Lors de cet entretien, le ministre français des Affaires étrangères et Mgr Paul Richard Gallagher ont évoqué les théâtres de guerre en Ukraine et au Proche-Orient, selon un communiqué du ministère français des Affaires étrangères paru le 11 juillet. Saluant l’approche de la diplomatie vaticane en faveur du dialogue pour favoriser des processus de paix durables, le ministre français a souhaité rappeler au diplomate du Saint-Siège que la France est engagée «pour la protection des droits, des écoles et du patrimoine des chrétiens d’Orient», «afin que la région puisse trouver la stabilité, la paix et la sécurité à travers un plus grand pluralisme». Le Quai d’Orsay soutient en effet les écoles francophones du Moyen-Orient à travers un fonds pour les écoles d’Orient créé en 2020 en partenariat avec L’Œuvre d’Orient.

Le Saint-Siège et la France

Deux mois après l’élection du Pape Léon XIV, et le premier échange téléphonique entre Emmanuel Macron et le Pape le 15 mai dernier, le ministre a également adressé «un message fraternel» à Léon XIV et souhaité que ce nouveau pontificat soit porteur «de paix, de solidarité et d’espérance». «L'excellente relation entre la France et le Saint-Siège» a été soulignée par Jean-Noël Barrot et Mgr Gallagher, rapporte le MAE français, citant les trois visites du Pape François en France (Strasbourg, Marseille et Ajaccio), ainsi que le centenaire de l’accord Poincaré-Cerretti de 1924 commémoré en janvier dernier à Paris par un colloque où s’était rendu le cardinal Pietro Parolin. Cet accord, signé en 1924, avait permis de donner un statut juridique à l'Église catholique en France.

Le ministre français a par ailleurs fait mention de l’organisation du Jubilé de l’Espérance, auquel, a-t-il rappelé, «la France contribue activement» à travers les actions de son ambassade près le Saint-Siège, de la conférence des évêques de France et des Pieux Établissements de la France à Rome.