Pour le Pape, la paix est un engagement personnel qui part du cœur
Vatican News
«Que se passera-t-il si tout est envahi par la guerre?» C'est la question que Zaira, une jeune mère de trois enfants résidant en Italie, pose à Léon XIV dans les pages du numéro de juillet de Place Saint-Pierre, la revue publiée par la basilique vaticane, consacrée ce mois-ci au Jubilé des jeunes. Zaira interroge le Pape sur le droit à la paix.
«Votre cri est un cri qui atteint le cĹ“ur de Dieu», répond le Souverain pontife dans la rubrique Dialogue avec les lecteurs appelant tout le monde -croyants et non-croyants- à un chemin de conversion.
La paix commence par un engagement personnel
La paix, explique le Pape, n'est «pas un simple désir mais un engagement personnel et quotidien, qui vient des profondeurs et se nourrit de gestes concrets». La paix, poursuit-il, se construit «dans le cĹ“ur et à partir du cĹ“ur».
Léon XIV suggère dans ce sens de mettre l’accent «sur le dialogue à tous les niveaux, pour promouvoir une véritable culture de la rencontre et non de l'affrontement et de la limitation du pouvoir, comme l'a toujours demandé mon bien-aimé prédécesseur le Pape François». Il appelle ainsi chacun à relever un défi, celui de «savoir combiner la prière avec les gestes courageux nécessaires et la patience laborieuse des petits pas». Les enfants ont droit à une paix authentique, juste et durable, estime Léon XIV, qui conclut, confiant, en affirmant que la guerre ne prévaudra pas.
Un dialogue avec les familles initié par François
En répondant à Zaira, le Pape s’inscrit dans les traces de son prédécesseur. Le Pape François avait en effet décidé de prendre la plume pour répondre personnellement aux fidèles l’interpellant dans les colonnes du magazine créé en novembre 2024 par la fabrique de Saint-Pierre, pour évoquer des thèmes d'actualité ou des difficultés vécues par les familles d’aujourd’hui. Au fil des mois, François avait ainsi écrit à une grand-mère souffrant de ne pas voir ses petits-enfants être baptisés, à une femme souffrant de l’adultère de son mari ou à des parents ayant perdu un enfant.
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