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Salvatore Cernuzio - Cité du Vatican

La première rencontre officielle entre le Saint-Père et Georgia Meloni, présidente du Conseil des ministres italien, a eu lieu dans la matinée de ce mercredi 2 juin, dans le Palais apostolique du Vatican. Elle s'est déroulée à huis clos dans la bibliothèque, se terminant ensuite par l'échange traditionnel de cadeaux. Il a été offert au Pape une gravure datant des années 1600 représentant l'Université Angelicum, où l’évêque de Rome a lui-même obtenu son diplôme de droit canonique. En remettant ce cadeau, Georgia Meloni a rappelé la grande culture religieuse de l'institut. Le Saint-Père lui a rendu la pareille, en lui offrant un ouvrage sur saint Augustin. En conclusion, il a fait mention du sommet sur la sécurité alimentaire qui se tiendra fin juillet en Éthiopie.

Le Pape Léon XIV et Giorgia Meloni   (ANSA)

Avant cette audience accordée à la cheffe du gouvernement accompagnée d'une délégation de onze personnes, Georgia Meloni avait vu le Pape, lors de la messe du début de son pontificat, le 18 mai, puis lors du Jubilé des gouvernants, le 21 juin dernier. Auparavant, le 15 mai exactement, avait eu lieu une conversation téléphonique entre l’évêque de Rome et la présidente du Conseil des ministres italien, rendue publique par le Palais Chigi, et ayant porté sur d'éventuelles négociations de paix entre la Russie et l'Ukraine.

Les entretiens à la Secrétairerie d'État

À la Secrétairerie d'État, Giorgia Meloni est revenu sur la situation en Ukraine, lors des entretiens avec le cardinal Pietro Parolin, Secrétaire d’État du Saint-Siège, accompagné de l'archevêque Paul Richard Gallagher, Secrétaire pour les relations avec les États et les organisations internationales.

Entretiens entre le cardinal Parolin et Giorgia Meloni   (ANSA)

Un communiqué de la Salle de presse du Saint-Siège rapporte qu'au cours des «échanges cordiaux», les «bonnes relations existant» entre le Saint-Siège et l'Italie ont été soulignées, ainsi que «l'engagement commun en faveur de la paix en Ukraine et au Proche-Orient» et la question «de l'aide humanitaire à Gaza». Au cours des échanges, poursuit la note, «certaines questions relatives aux relations bilatérales ont été abordées, ainsi que des sujets d'intérêt pour l'Église et la société italienne».