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Բéܲ: «Prions le maître de la moisson pour qu'il fasse de nous ses ouvriers»

Commentant l'évangile de Saint Luc où le Seigneur envoie soixante-douze disciples en mission, Léon XIV a invité les fidèles à savoir discerner ce que Dieu veut faire dans nos vie: de grandes choses. «Peu de personnes s’en rendent compte, s’arrêtent pour accueillir ce don», a-t-il souligné.

Olivier Bonnel - Cité du Vatican

Avant de réciter une dernière fois la prière de l'Angélus depuis le palais apostolique et de se rendre à Castel Gandolfo pour deux semaines de repos, le Pape s'est adressé aux fidèles en revenant sur l'évangile dominical, tiré de Saint Luc, où Jésuas envoie deux par deux ses disciples en mission (Lc 10, 1-12.17-20). Soixante-douze, un nombre symbolique qui «indique comment l’espérance de l’Évangile est destinée à tous les peuples -a-t-il souligné-, telle est la largeur du cœur de Dieu, telle est son abondante moisson, c’est-à-dire l’œuvre qu’Il accomplit dans le monde afin que tous ses enfants soient touchés par son amour et soient sauvés».

Jésus précise que la moisson est abondante et demande de prier pour y envoyer des ouvriers. «D’un côté, Dieu, tel un semeur, est sorti généreusement dans le monde pour semer et a mis dans le cœur de l’homme et dans l’histoire le désir de l’infini, d’une vie pleine, d’un salut qui le libère. C’est pourquoi la moisson est abondante», a commenté Léon XIV. De l'autre, «rares sont les ouvriers qui vont travailler dans le champ semé par le Seigneur et qui, avant même cela, sont capables de reconnaître, avec les yeux de Jésus, le bon grain prêt pour la moisson». 

Dieu veut faire quelque chose de grand dans notre vie

Pourtant, reconnaître le bon grain qui a été semé permet de comprendre combien Dieu «veut faire quelque chose de grand dans notre vie et dans l’histoire de l’humanité». Le Pape a ensuite expliqué le sens de la mission: «l’Église et le monde n’ont pas besoin de personnes qui accomplissent leurs devoirs religieux en affichant leur foi comme un signe extérieur; ils ont plutôt besoin d’ouvriers désireux de travailler dans le champ de la mission, de disciples amoureux qui témoignent du Royaume de Dieu partout où ils se trouvent».

Pour assurer cette mission, Léon XIV a ainsi expliqué qu'il «n’est pas nécessaire d’avoir beaucoup d’idées théoriques sur des concepts pastoraux; il faut surtout prier le maître de la moisson». La relation avec le Seigneur, cultiver le dialogue avec Lui, est donc primordiale a enfin expliqué le Pape. «Il fera alors de nous ses ouvriers et nous enverra dans le champ du monde comme témoins de son Royaume».

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06 juillet 2025, 12:10

L'Բéܲ est une prière en mémoire du Mystère de l’Incarnation du Christ, récitée trois fois par jour : à six heures le matin, à midi et le soir vers dix-huit heures, au moment où sonne la cloche de l’Բéܲ. Son nom Angelus dérive du premier verset de la prière en latin : Angelus Domini nuntiavit Mariae. Elle consiste en une lecture brève de trois textes simples sur l’Incarnation du Christ, et la récitation de trois «Je vous salue Marie». Cette prière est récitée par le Pape tous les dimanches et les jours de fête à midi place Saint Pierre. Avant de réciter la prière, le Pape prononce un bref discours se référant aux Lectures du jour. Après la prière, il salue les pèlerins.

Entre Pâques et Pentecôte, l’Բéܲ cède sa place au Regina Coeli, une prière qui fait mémoire de la résurrection de Jésus Christ, et à la fine de laquelle le Gloria est récité trois fois.