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Marie Duhamel - Cité du Vatican 

«Aux chrétiens du Moyen-Orient, je suis proche de vous, toute l’Église est proche de vous». Trois jours après l’attentat-suicide qui a fait au moins 25 morts et plus de 60 blessés dimanche soir dans l’église Saint-Élie, dans le quartier de Dwelaa au sud de Damas, le Pape exprime sa proximité à la communauté chrétienne de cette région du monde éprouvée souvent par des années de guerre, de pauvreté et parfois de persécutions. Son regard se porte de manière plus particulière sur les chrétiens grec-orthodoxes frappés par «le lâche attentat terroriste» de dimanche. «Nous confions les victimes à la miséricorde de Dieu et élevons nos prières pour les blessés et leurs familles», a assuré Léon XIV.

S'engager à soutenir la Syrie

Depuis le Vatican, le Pape constate que l’attaque «tragique» rappelle «la profonde fragilité qui marque encore la Syrie après des années de conflit et d'instabilité», et suggère à la communauté internationale «de ne pas détourner son regard de ce pays». Il juge «essentiel» qu’elle «continue à lui apporter son soutien par des gestes de solidarité et par un engagement renouvelé en faveur de la paix et de la réconciliation».

Célébration ce mardi 24 juin des funérailles des victimes de l'attentat-suicide de dimanche à l'église Saint-Élie à Damas.

«Jamais nation contre nation ne lèvera l’épée»

Le Pape est également revenu ce matin sur la situation au Proche-Orient. «Nous continuons à suivre de près et avec espoir l'évolution de la situation en Iran, en Israël et en Palestine», a-t-il déclaré alors qu’un fragile cessez-le-feu est entré en vigueur entre l’Iran et Israël et que le Hamas affirme ce mercredi matin que les négociations pour un cessez-le-feu se sont intensifiées ces dernières heures.

«Jamais nation contre nation ne lèvera l’épée ; ils n’apprendront plus la guerre». Léon XIV a ainsi cité les paroles du prophète Isaïe qui «résonnent plus que jamais comme une urgence». Le Saint-Père espère que «cette voix du Très-Haut soit entendue, que les blessures causées par les actes sanglants des derniers jours soient guéries». Il exhorte enfin chacun à «rejeter toute logique d'arrogance et de vengeance», pour «choisir résolument la voie du dialogue, de la diplomatie et de la paix».