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Pénalisé par les tensions commerciales sino-américaines et les difficultés du secteur automobile, le produit intérieur brut s’est contracté de 0,1 % au deuxième trimestre. Pénalisé par les tensions commerciales sino-américaines et les difficultés du secteur automobile, le produit intérieur brut s’est contracté de 0,1 % au deuxième trimestre. 

L’鳦´Ç²Ô´Ç³¾¾±±ð allemande s’essouffle

Le produit intérieur brut de l’Allemagne s’est contracté de 0,1% au 2e trimestre, par rapport aux trois mois précédents. Cette évolution s’explique principalement par un recul des exportations. Si cela continue, la première 鳦´Ç²Ô´Ç³¾¾±±ð de la zone euro pourrait entrer en récession.

La dernière valeur du PIB allemand marque la fin d’une décennie dorée. Outre-rhin, l’économie progressait en moyenne de 0,5% par trimestre depuis 2009. Aujourd’hui, la fameuse locomotive de la zone euro fait moins bien que la France - + 0,2 % ce trimestre, ou l’Italie - 0%.

En cause, une demande extérieure en baisse: les mesures protectionnistes lancées par les États-Unis ou encore l’interminable feuilleton du Brexit ont freiné les commandes de biens d’équipements. 

La baisse était de 22% pour les machines-outils entre avril et juin.  La multiplication des plans de licenciement et le faible rythme des créations d’emploi n’arrangent rien à la situation.

Pour le moment, la demande intérieur résiste, mais ce climat économique morose pourrait peser sur la consommation privée ou les investissements.

Si le trimestre en cours donne lieu à un nouveau recul du PIB, l’Allemagne entrera en récession. Le débat budgétaire est donc relancé, entre partisans d’un recours à l’endettement et défenseurs de la rigueur budgétaire. Mardi 13 août, la chancelière allemande Angela Merkel a toutefois clairement écarté l’idée d’un plan de relance via la dette: le budget fédéral devra rester équilibré. 

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14 août 2019, 17:10