Syrie: l¡¯OIAC toujours bloqu¨¦e ¨¤ Douma
Marine Henriot, avec agences - Cité du Vatican
Les experts de l¡¯Organisation pour l¡¯interdiction des armes chimiques (OIAC) devaient commencer ce mercredi 18 avril leur recherche de preuves à Douma. Mais une équipe de sécurité de l¡¯ONU, qui effectuait pour eux une mission de reconnaissance, a essuyé des tirs qui n'ont pas fait de blessés.
Pour l¡¯instant, l¡¯origine des tirs reste inconnue, mais la mission de reconnaissance a dû se replier à Damas.
Si les experts de l¡¯OIAC sont à Douma depuis hier, impossible de commencer l¡¯enquête sans le feu vert de l¡¯ONU. Le chef de l¡¯OIAC vient par ailleurs d¡¯annoncer qu¡¯il ignorait quand pourrait commencer la mission d¡¯enquête.
Plus le temps passe, plus Washington et Paris s¡¯inquiètent que les preuves d¡¯utilisation d¡¯armes chimiques disparaissent. Désormais, la ville est sous le contrôle des forces de Bachar al-Assad et de la police militaire russe. Les Occidentaux soupçonnent la Russie d¡¯avoir fait le ménage juste après l¡¯attaque, afin d¡¯éliminer toutes traces. La Russie a pourtant promis de ne pas s¡¯ingérer dans le travail des experts.
Ca fait maintenant onze jours que l¡¯attaque chimique a eu lieu. Les preuves s'altèrent et chaque jour qui passe rend le travail des enquêteurs plus difficile. Cependant, même si l¡¯OIAC parvient à trouver les preuves d¡¯une attaque au chlore sur la population, elle n¡¯est pas habilitée à dire qui en est à l¡¯origine.
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