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Vatican News

L'île cap-verdienne de Sao Vicente a été frappée la semaine dernière par des pluies diluviennes qui ont fait des pertes en vies humaines et en biens marétiels. Trois jours après ce triste événement, Mgr Ildo Fortes souligne que la situation est à la fois triste et catastrophique, sur une île mal préparée à de tels événements et où les plans d'urbanisation ne semblent pas suffisamment prendre en compte ces éventualités. Outre les pertes en vies humaines, de nombreuses personnes se sont retrouvées sans abri et sans biens. La Caritas diocésaine s'est mobilisée dès le premier jour pour évaluer les besoins essentiels et a lancé une campagne de collecte de fonds afin de répondre à l'urgence et garantir la prise en charge des besoins fondamentaux des personnes touchées: nourriture, eau et protection sanitaire. «Des signes de solidarité émanent de multiples sources, et une coordination est nécessaire pour aider efficacement les populations», indique l’éveque de Mindelo.

La Caritas capverdienne met l’accent sur les besoins d’urgence

Mgr Ildo, qui s'est rendu dans des zones fortement touchées, explique que l'accent est mis sur l'aide d'urgence. Toutefois, il est également important de prendre en compte l'aspect psychologique, fait-il remarquer. Il suffit de penser à une mère qui a perdu trois enfants, ou à ce père qui a vu l'eau arracher son fils de ses bras et emporter sa grand-mère. L'Église a également enregistré des pertes matérielles: la librairie diocésaine a été détruite; Radio Nova de Maria est hors service. La situation générale est déplorable, mais des machines circulent dans les rues pour déblayer la boue; des jeunes et des enfants nettoient les plages et, de manière générale, «il existe une résilience au sein de notre peuple», affirme le président de la Caritas capverdienne, soulignant qu'«après le Vendredi saint vient le dimanche de Pâques» et que l'Église est aux côtés du peuple pour lui assurer que «Dieu ne nous abandonne jamais».