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Vatican News

Ce lundi 8 septembre, fête de la Nativité de la Bienheureuse Vierge Marie, deux messes de remerciements pour la canonisation des jeunes bienheureux italiens ont été célébrées à Rome. La veille, 80 000 fidèles se sont réunis place Saint-Pierre pour participer à cette célébration solennelle, temps fort du Jubilé de l’espérance mais aussi jour de grande fête pour l’Italie, l’Église et le monde selon les mots de l’Évêque de Rome. Carlo Acutis et Pier Giorgio Frassati étaient «amoureux de Jésus et prêts à tout donner pour Lui», a souligné Léon XIV lors du rite de la canonisation, invitant le peuple de Dieu «à ne pas gâcher la vie, mais à l’orienter vers le haut et à en faire un chef-d’?uvre».

Moins de 24 heures après, Saint-Pierre a de nouveau accueilli des fidèles pour une messe d’action de grâce pour la canonisation de Carlo Acutis. En ce jour où l’Église universelle célèbre la naissance de Marie, le cardinal Marcello Semeraro préfet de la Congrégation pour les causes des saints, a souligné dans son homélie l’humilité de Marie, dont a également fait preuve le jeune adolescent tout au long de sa vie. «Les témoignages recueillis lors du procès canonique pour sa béatification et sa canonisation nous disent unanimement que cette vertu était sa «plus belle qualité» et qu'il la pratiquait en donnant l'exemple à ses compagnons» a-t-il déclaré.«Et c'est précisément cette humilité qui lui a permis d'élargir son regard sur la pauvreté et les besoins des plus faibles et des plus démunis». Le cardinal Semeraro a comparé les saints «aux constellations du ciel qui guident le chemin du navigateur». Ainsi, «avec Marie, étoile de la mer» a-t-il poursuivi, «les saints nous aident à avancer dans la navigation de la vie, toujours orientés vers le Christ».

Six heures plus tard, à une poignée de kilomètres du Vatican, s’est tenue dans la basilique Sainte-Marie sur la Minerve la messe de remerciement pour la canonisation de Pier Giorgio Frassati. Le cardinal Giovanni Battista Re, doyen du collège des cardinaux, a rappelé le parcours du jeune étudiant turinois jusqu’à sa mort des suites d’une poliomyélite à l’âge de 24 ans. «Il a démontré que servir le Christ ne signifie pas se retirer du monde, mais valoriser les dons reçus de Dieu» a souligné le cardinal. En effet, au delà de son engagement cartitatif auprès des plus démunis, Pier Giorgio était aussi conscient des besoins de réformes sociales, condamnant le fascisme de l’entre-deux-guerres et appelant à des réponses politiques aux problématiques liées à la pauvreté.

«C'était un jeune homme d'une grandeur intérieure hors du commun, qui s'est dépensé sans compter au service du Seigneur, dans la solidarité envers les pauvres et dans la fraternité entre les personnes et les peuples. Ce message est d'une grande actualité en ce moment où le monde est en proie à des guerres qui, en raison notamment de la puissance des armes d'aujourd'hui, causent des horreurs et des atrocités sans limites» a conclu le doyen du Sacré Collège.