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Vatican News

Après avoir participé aux célébrations en l'honneur du vénérable Mar Ivanios ce mardi 15 juillet à Trivandrum, le secrétaire du Saint-Siège pour les relations avec les États s’est rendu à la St. Mary's Malankara Syrian Catholic Major Seminary, un séminaire de l'Église catholique syro-malankare, pour inaugurer son nouvel institut de théologie. «Nous nous réunissons aujourd’hui dans un esprit d'unité, de foi et de gratitude» a déclaré Mgr Gallagher, soulignant l’importance de cette journée «qui restera gravé dans les annales de l'Histoire de cette Église». Avec 23 millions de fidèles, les catholiques représentant moins de 2% de la population indienne, divisés entre le rite latin, syro-malabar et syro-malankare.

Sagesse, compréhension et amour

Dans son discours, l’archevêque britannique a invité les fidèles présents à réfléchir au riche héritage laissé par l'Église syro-malankare qui, «avec ses racines profondes dans la tradition apostolique et son témoignage vibrant à travers les siècles, a toujours accordé une grande importance à l'éducation, à la formation spirituelle et au service». «Par la prière, la persévérance et le sacrifice, vos ancêtres ont bâti des institutions qui ont façonné d'innombrables vies et communautés» a-t-il souligné. Un héritage qui appelle les élèves d’aujourd’hui à la responsabilité et à poursuivre le chemin entamé, en recherchant toujours davantage la sagesse, en favorisant la compréhension et en servant avec amour.

«La pose de cette première pierre est plus qu'un geste symbolique, c'est une déclaration de notre engagement pour l'avenir. L'Institut de théologie Malankara sera un lieu où la foi et l'intellect seront nourris en harmonie, un véritable sanctuaire pour une réflexion profonde, une érudition rigoureuse et une croissance spirituelle transformatrice» a déclaré le diplomate du Saint-Siège.

Mgr Gallagher a conclu en invitant les enseignants et les étudiants à regarder vers l’avenir et à imaginer une institution ouverte à tous, engagée en «faveur du service, de la paix et de la réconciliation», prête à «relever les défis de demain».