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Mgr Auza, en évoquant le conflit du Proche-Orient lors de la conférence des donateurs mercredi 26 juin, a rappelé que «la situation ne montre aucun signe de solution rapide». L’observateur permanent du Saint-Siège a souligné «l’absence préoccupante d’horizon, en particulier chez les jeunes», ce qui pourrait «contribuer à une dégradation ultérieure de la situation sécuritaire dans la région».

Dans ce contexte, le Saint-Siège «voudrait donner une modeste contribution de quarante mille dollars aux projets de l’Agence, en particulier en faveur des enfants dans les camps de réfugiés palestiniens». Cette aide s’ajoute à celles fournies par l’Église catholique au quotidien auprès des Palestiniens dans les domaines de l’instruction, de l’assistance sanitaire et des services sociaux.

L’Église catholique déjà à l’oeuvre

Concrètement, grâce au soutien de généreux donateurs, «des milliers de bourses d’études universitaires et des soins médicaux subventionnés ou gratuits au sein de l’hôpital de la Sainte-Famille de Bethléem» sont fournis, a précisé Mgr Auza.

Le représentant du Saint-Siège au palais de Verre a enfin renouvelé le souhait qu’une solution juste et équilibrée puisse être trouvée via la reprise des négociations sur le statut final entre les deux parties prenantes, avec une solution à deux États «qui vivent en paix côte à côte en paix et en sécurité à l’intérieur de frontières internationalement reconnues».