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Vatican News

Depuis la Piazza della Libertà devant le palais apostolique de Castel Gandolfo, le Pape a récité la prière de l'Angélus devant 3 000 fidèles venus vivre en ce 15 août la Solennité de l'Assomption. Léon XIV a cité un texte de Lumen Gentium, l'une des constitutions du Concile Vatican II, qui revient sur la montée de la Vierge au Ciel. «Tout comme dans le ciel où elle est déjà glorifiée corps et âme, la Mère de Jésus représente et inaugure l’Église en son achèvement dans le siècle futur, de même sur cette terre, en attendant la venue du jour du Seigneur (cf. 2 P 3, 10), elle brille déjà devant le Peuple de Dieu en pèlerinage comme un signe d’espérance assurée et de consolation. (cf. 2 P 3, 10) ». (Lumen gentium, n. 68).

Marie, a expliqué le Saint-Père, «que le Christ ressuscité a prise avec lui dans la gloire, corps et âme, resplendit comme icône d'espérance pour ses enfants» en pèlerinage dans l'histoire. Le Pape a également cité le poète Dante qui dans le dernier chant de son Paradis, évoque, dans la bouche de Saint Bernard, Marie «source vive d'espérance».

Marie a dit “oui”, elle a cru à la parole du Seigneur

«Cette vérité de notre foi s'accorde parfaitement avec le thème du Jubilé que nous vivons : “Pèlerins d'espérance”» a poursuivi le Pape. Dans sa grâce, Dieu est venu à notre rencontre, il a pris notre chair, faite de terre, et l'a emportée avec lui, symboliquement “au ciel”, c'est-à-dire en Dieu. C'est «le mystère de Jésus-Christ, incarné, mort et ressuscité pour notre salut ; et, inséparable de Lui, c'est aussi le mystère de Marie». 

«Comme Jésus a dit “oui”, Marie a dit “oui”, elle a cru à la parole du Seigneur. Et toute sa vie a été un pèlerinage d'espérance, avec le Fils de Dieu qui est son Fils, un pèlerinage qui, à travers la Croix et la résurrection, l'a conduite dans la patrie, dans l'étreinte de Dieu». C'est pourquoi, a-t-il conclu, «alors que nous cheminons, individuellement, en famille, en communauté, surtout lorsque les nuages s'amoncellent et que le chemin devient incertain et difficile, levons les yeux, regardons vers elle, notre Mère, et nous retrouverons l'espérance qui ne déçoit pas» (cf. Rm 5, 5).

Le Pape à Castel Gandolfo, le 15 août pour la prière de l'Angélus.   (@Vatican Media)