Le service aux migrants et aux pauvres, deux charismes importants pour L¨¦on XIV
Jean-Benoît Harel ¨C Cité du Vatican
Au lendemain du Jubilé des évêques, le Pape Léon XIV a reçu une quarantaine d¡¯entre eux, venus du monde entier, qui étaient religieux avant leur ordination épiscopale.
Ces évêques sont issus de la congrégation des Missionnaires de Saint-Charles fondée par saint Jean-Baptiste Scalabrini en 1887, dits scalabriniens et de la congrégation du Très Saint Rédempteur fondée par saint Alphonse de Liguori en 1749, dits redemptoristes.
«Un sacrifice non négligeable»
Léon XIV a commencé par saluer cette rencontre entre ces évêques religieux, «un échange qui enrichit certainement les évêques présents, vos communautés et le peuple de Dieu tout entier, comme l'enseigne le Concile Vatican II». Au nom de l¡¯Église universelle, il a remercié les deux instituts religieux qui ont accepté la nomination d¡¯évêques parmi leurs membres, comme «un sacrifice non négligeable en période de pénurie de religieux». En effet, une fois ordonnés, les évêques n¡¯appartiennent plus à leur ordre religieux.
Le Pape lui-même a été religieux dans l¡¯ordre de Saint-Augustin avant de devenir évêque au Pérou en 2015, et a assuré que «le service de l'Église universelle est pour toute Famille religieuse la plus belle grâce et la plus grande joie».
Deux charismes essentiels
Le Souverain pontife a remercié ces évêques de promouvoir «l'héritage de deux charismes importants, surtout à notre époque». Le premier est l'évangélisation des pauvres, portée par saint Alphonse de Liguori dans la Naples du XVIIIe siècle. «Il renonça à une vie riche et à une carrière lucrative, embrassant la mission d'apporter l'Évangile aux plus pauvres», a rappelé Léon XIV.
Un siècle plus tard, toujours en Italie, saint Jean-Baptiste Scalabrini «a su ressentir et faire siennes les espérances et les souffrances de tant de personnes qui partaient, laissant tout derrière elles, à la recherche d'un avenir meilleur», a expliqué le Souverain pontife.
Répondre aux défis d¡¯hier et d¡¯aujourd¡¯hui
Chacun à leur manière, ces deux fondateurs devenus évêques ont su «répondre aux défis de systèmes sociaux et économiques» en s¡¯attelant aux «poches de dégradation que personne ne semblait vouloir affronter».
En conclusion, Léon XIV a encouragé en ce Jubilé de l¡¯espérance et dans un contexte «qui présente de grandes opportunités et qui, en même temps, ne manque pas de difficultés et de contradictions», à écouter inlassablement la voix de l¡¯amour de Dieu «répandu dans nos c?urs par l'Esprit Saint qui nous a été donné (Rm 5,5)».
Merci d'avoir lu cet article. Si vous souhaitez rester inform¨¦, inscrivez-vous ¨¤ la lettre d¡¯information en cliquant ici