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Vatican News

Dix personnes ont été abattues ce mardi 4 février par un inconnu armé qui a fait irruption dans leur centre d’enseignement pour adultes de la commune d’Örebro, dans le centre de la Suède. L’auteur des tirs, selon les premiers éléments de l’enquête, se serait suicidé juste après à l’aide d’une arme à feu. Dans le télégramme signé par le cardinal Secrétaire d’État Pietro Parolin, et adressé au Premier ministre suédois, le Pape assure de «sa proximité spirituelle tous ceux qui ont été frappés par cet événement tragique». Il offre également ses prières pour «le repos des âmes des dix victimes, pour la consolation des familles et des amis qui les pleurent et pour la guérison rapide des blessés».

«En ces moments difficiles pour la nation, poursuit le message, Sa Sainteté invoque sur le peuple suédois les dons d’unité et de paix de Dieu Tout-Puissant». Le chef du gouvernement, Ulf Kristersson, a notamment déclaré ce mercredi matin, alors que le pays observe une journée de deuil national, que «toute la Suède se rassemble pour soutenir les personnes touchées et pour déplorer ce qui s’est passé», soit «la pire tuerie de masse» de l’histoire du royaume a-t-il souligné.

Nombreuses zones d'ombre

Ce mercredi suivant l'attaque, sur les lieux du drame, le Premier ministre a accompagné le roi Carl XVI Gustav et la reine Silvia pour déposer une gerbe de fleurs, aux côtés de plusieurs autres bouquets et bougies laissés par des anonymes. Les drapeaux sont en berne et une cérémonie religieuse d’hommage aux victimes a eu lieu dans la journée.

Pour le moment, «beaucoup de questions restent sans réponse» a déclaré Ulf Kristerson, en référence à l’auteur des tirs, ses motivations et les circonstances de sa mort. Selon les premiers éléments de l’enquête rapportés par les médias suédois, le tueur est un homme de 35 ans, domicilié à Örebro, qui possédait un port d’arme et avait un casier judiciaire vierge. Il vivait reclus, était sans emploi et s’était éloigné de sa famille et de ses amis.