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Myriam Sandouno – Cité du Vatican

Fondée en 1924 à Milan par Luigi Franzioni et d’autres associés, la Fédération italienne de Jeu de Dames a été reçue en audience au Vatican le 26 avril par le Saint-Père. Dans son discours, François a énuméré deux belles caractéristiques de ce jeu, qui en plus de stimuler l’esprit, est accessible à tous.

La joie d'être ensemble 

Le Jeu de Dames «demande de l'intelligence, des compétences et de l’attention», mais «pas de grands moyens, ni de grandes structures». Il fait en effet partie de ces jeux avec lesquels, «où que vous soyez, a déclaré le Pape, vous pouvez facilement créer un moment de rencontre et divertissement: il suffit d'un échiquier et de pions, de deux joueurs», pour qu’une partie devienne une façon agréable d'être ensemble.

Un soulagement pour les migrants 

C’est un jeu pour tout le monde, et il semble, a noté François, que ce soit l’un des passe-temps les plus courants des migrants qui arrivent sur les côtes: «beaucoup de ces frères et s?urs, dans des situations de grande incertitude et appréhension, trouvent un soulagement en jouant aux dames», parfois même «avec les personnes qui les accueillent, dans la simplicité et le partage».

Maintenir la flamme de la spiritualité 

Le Pape a invité à multiplier ces moments de rencontre, car il est «il est bon que vous vous rencontriez avec joie, que vous appreniez à vous connaître et que vous vous lanciez des défis sportifs», dans un «monde caractérisé par l'individualisme, qui risque parfois de se transformer en isolement, cela fait circuler un air pur et frais». Après ses conseils prodigués, le Pape a souhaité aux membres de la Fédération italienne de Jeu de Dames, «beaucoup de succès» dans leurs activités. Terminant son discours, il a encouragé à «maintenir vivants les moments de spiritualité associés habituellement aux événements les plus importants organisés par la Fédération».