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Delphine Allaire – Cité du Vatican

Dans une homélie improvisée, le Souverain Pontife est largement revenu sur la certitude de l’espérance à ne pas perdre de vue en ces temps de pandémie.

S’appuyant sur les lectures du jour, le Pape François a insisté sur la certitude de Job à voir le Rédempteur vivant: «Je sais que mon Rédempteur est vivant, et qu’à la fin il se lèvera sur la poussière». Dans le sillage de Job, l’évêque de Rome invite en ce jour de commémoration des défunts à demander cette espérance, qui est un don. Le contexte est particulier a rappelé le Pape, «il y a tant de choses mauvaises qui nous amènent à désespérer en ce moment, à croire que tout sera une défaite finale, et qu’après la mort il n’y a rien». Or, c’est tout l’inverse. 

Porter son regard vers les cimetières

«L’espérance ne déçoit jamais, elle nous attire vers la joie éternelle, donne un sens à notre vie», insiste le Pape François, invitant chacun à se répéter que le Rédempteur est vivant et qu’il le verra; comme une corde à laquelle s’accrocher, comme une ancre. Mais l’espérance est une grâce, une vertu, un don gratuit, «on ne l’obtient pas avec notre propre force», a relevé le Successeur de Pierre, exhortant enfin dans cette courte homélie à lever les yeux et regarder les cimetières et le ciel comme autant de signes d’espérance du Seigneur vivant. 

Au terme de cette messe, le Pape s’est recueilli au cimetière et s’est rendu à la crypte de la basilique Saint-Pierre pour rendre hommage aux Souverains Pontifes décédés.

Tandis que ce jeudi 5 novembre à 11 heures, François célèbrera une messe de suffrage pour les cardinaux et les évêques décédés au cours de l'année écoulée, à l'autel de la Chaire de la Basilique Saint-Pierre.