Le Pape prie pour la Centrafrique apr¨¨s le massacre d¡¯Alindao
«Avec douleur, j'ai appris la nouvelle du massacre perpétré il y a deux jours dans un camp de personnes déplacées en République centrafricaine, dans lequel deux prêtres ont également été tués», a affirmé le Pape, ému par le sort de ce pays qu¡¯il a visité en novembre 2015.
«À ce peuple qui m¡¯est si cher, où j¡¯ai ouvert la première Porte Sainte de l¡¯Année de la miséricorde, j¡¯exprime toute ma proximité et mon amour. Prions pour les morts et les blessés et pour que cesse toute violence dans ce pays bien-aimé qui a grand besoin de paix», a ajouté le Souverain pontife, avant de réciter le «Je vous salue Marie» avec la foule réunie place Saint-Pierre.
Les rebelles de l¡¯UPC, l¡¯Union pour la Paix en Centrafrique, auteurs de l¡¯attaque selon des sources officielles, ont ciblé dans la matinée du 15 novembre le refuge des déplacés qu¡¯abritait l¡¯évêché d¡¯Alindao, à l¡¯est de Bangui la capitale, au sud de la Centrafrique. Le bilan provisoire ce dimanche est de 37 morts, dont deux prêtres.
À l¡¯origine de l¡¯attaque, une vive discussion entre les rebelles de l¡¯UPC et les milices anti-balakas d¡¯Alindao ¨C des milices d¡¯autodéfense mises en place par des paysans centrafricains.
Mgr Blaise Mada, vicaire général du diocèse d¡¯Alindao, et l¡¯abbé Célestin Ngoumbango, curé de la paroisse de Kongbo, sont les deux prêtres qu¡¯avec toutes les autres victimes, pleure la Centrafrique.
«Des ennemis de la paix ont leur schémas pour contrecarrer tous les efforts menés pour arriver à la paix», déplore le père Mathieu Bondobo, vicaire général de la cathédrale de Bangui, au lendemain de l'Angélus, témoignant toutefois de sa reconnaissance pour la prière du Saint-Père et de l'Église universelle.
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