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Dans ce message, le Saint-Père souligne d’abord que «être fidèle c’est avoir la capacité de changer». Grace à la Parole de Dieu, deux visages du changement se distinguent : le premier est «la confiance, l’espérance, l’ouverture à la nouveauté». La seconde, poursuit le Pape, «est la difficulté de lâcher la sécurité et le confort pour aller à la rencontre de l’inconnu».

Donner de l’espace à l’autre

Le Pape exhorte ainsi à réaliser que, quand nous restons fidèles à Dieu, «il peut se passer quelque chose d’inédit qui nous emmène là où n’aurait jamais imaginé». Il faut aussi être fidèle à l’homme, continue-t-il, pour «sortir de soi et rencontrer la personne concrète, ouvrir ses yeux et son c?ur aux pauvres, malades, sans emploi, aux réfugiés qui fuient la guerre et à tant de blessés par l’indifférence et par une économie qui exclue et tue», et ainsi «vaincre la force centripète de ses propres intérêts égoïstes et faire de la place à la passion de l’autre».

Ce «mouvement dynamique» de deux fidélités, à Dieu et à l’homme, explique François, est salutaire car il dépasse l’immobilisme et les convenances en créant de l'espace et du travail pour les jeunes et leur avenir. Ce changement auquel appelle le Pape doit se réaliser aussi quand tout va bien, précise-t-il, afin de donner de l’espace à la créativité.

Les défis pour la jeunesse et le rôle de l’éducation sont parmi les thèmes de cette semaine de la doctrine sociale à Vérone. Lors de cet événement, le cardinal philippin Luis Antonio Tagle archevêque de Manille, interviendra sur cette question du changement en Asie. Le festival se conclura sur une messe présidée par le Secrétaire d’Etat le cardinal Pietro Parolin.

(BH)