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Augustine Asta – Cité du Vatican

L’Afghanistan a été durement éprouvé par un puissant tremblement de terre ces dernières heures. Aux alentours de minuit dimanche 31 août la terre a tremblé. Un séisme de magnitude 6 sur l’échelle de Ritcher a secoué ce pays, l’un des pays les plus pauvres de la planète, avec un épicentre près de Jalalabad, dans la province de Nangarhar. 

Un lourd bilan

Le dernier bilan fait état d'un nombre important de victimes: au moins 800 morts et plus de 2700 blessés. Selon l’Unicef outre les «centaines de morts et des milliers de blessés, ainsi que la destruction généralisée de maisons et d'infrastructures», «de nombreux enfants», sont pris au piège de cette catastrophe naturelle.

Dans une déclaration sur ce tremblement de terre qui a frappé les provinces de Nangarhar et de Kunar, le représentant de l'Unicef en Afghanistan, Tajudeen Oyewale, s’est dit «profondément attristé par les pertes tragiques en vies humaines et les ravages causés par cette catastrophe».

La proximité du Pape

De son côté, le Saint-Père, dans un télégramme, a partagé également sa tristesse et assuré les victimes de ses prières. «Sa Sainteté le Pape Léon XIV offre ses prières ferventes pour les âmes des défunts, pour les blessés et pour les personnes encore portées disparues», peut-on lire dans un télégramme signé par le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’État du Saint-Siège. «Confiant toutes les personnes touchées par cette catastrophe à la providence du Tout-Puissant», le Pape a exprimé dans son message sa «solidarité sincère», en particulier «à ceux qui pleurent la perte d'êtres chers et aux équipes de secours et aux autorités civiles impliquées dans les opérations de sauvetage et de reconstruction». «En cette période difficile pour la nation, Sa Sainteté invoque sur le peuple afghan les bénédictions divines de consolation et de force», se termine le télégramme envoyé depuis le Vatican lundi 1er septembre.

La réponse humanitaire

À l'heure actuelle, les secours s’activent toujours dans l’est de l’Afghanistan pour tenter de retrouver des survivants. Mais les recherches sont difficiles en zone montagneuse et le manque de moyens des autorités talibanes retarde les interventions dans les zones les plus touchées. Afin de répondre rapidement aux besoins urgents, les équipes de l'Unicef sont «sur le terrain dans les zones touchées» et travaillent «en étroite collaboration avec leurs partenaires locaux et les agences des Nations Unies», a rassuré Tajudeen Oyewale. En dehors de la réalisation d'évaluations conjointes avec d'autres organisations internationales afin de déterminer l'ampleur totale de l'impact, l'organisation humanitaire «donne la priorité aux interventions immédiates et vitales pour les enfants et les familles», à l’instar de l'«envoi d'équipes médicales mobiles dans les districts touchés de Chawkay et Nurgal, dans la province de Kunar», pour fournir les premiers soins et des traitements immédiats aux blessés.

Aussi, des fournitures d'urgence essentielles, -notamment des médicaments, des articles d'hygiène (savon, détergent, serviettes, serviettes hygiéniques et seaux pour l'eau), des vêtements chauds, des chaussures et des couvertures, du matériel de cuisine, ainsi que des tentes et des bâches pour les familles qui ont perdu leur maison- sont envoyés aux victimes dans les zones touchées par le séisme. La réponse humanitaire se concentre surtout «sur les besoins urgents en matière de santé, d'eau potable, d'assainissement, d'alimentation, de protection de l'enfance, d'hébergement temporaire et de soutien psychosocial», afin de garantir que «les enfants et les familles reçoivent le plus rapidement possible l'aide nécessaire à leur survie», peut-on lire dans la déclaration. L’Afghanistan est régulièrement le théâtre des catastrophes sismiques alors que son économie est en pleine crise.