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Des Palestiniens tentent de recevoir de la nourriture d'une cuisine caritative ¨¤ Nuseirat, dans la bande de Gaza. Des Palestiniens tentent de recevoir de la nourriture d'une cuisine caritative ¨¤ Nuseirat, dans la bande de Gaza.  

Les atrocit¨¦s ¨¤ Gaza doivent cesser, mart¨¨le Caritas Internationalis

Dans une interview accord¨¦e ¨¤ Vatican News, le secr¨¦taire g¨¦n¨¦ral de l'organisation, Alistair Dutton, demande ¨¤ l'instar du Pape l'arr¨ºt imm¨¦diat ?des bombardements et des atrocit¨¦s? dans la bande de Gaza et insiste sur l'acc¨¨s ¨¤ l'aide humanitaire indispensable pour les deux millions de personnes souffrant d'une faim aigu?.

Kielce Gussie ¨C Cité du Vatican

À l¡¯issue de la prière de l'Angélus le 20 juillet à Castel Gandolfo, le Pape Léon a renouvelé son appel au respect du droit international humanitaire. Dans une interview accordée à Vatican News, Alistair Dutton, secrétaire général de Caritas Internationalis, s'est fait l'écho de la demande du Pape.

Nous souffrons tous

«Comme le dit saint Paul, si un seul membre souffre, tous les membres partagent sa souffrance», a souligné Alistair Dutton, faisant référence à l'attaque contre la seule paroisse catholique de Gaza le 17 juillet dernier. Il a souligné que deux des trois palestiniens tués se trouvaient dans la tente de conseil de Caritas Jérusalem, qui offre «un conseil et un soutien psychologique aux personnes qui vivent dans ces conditions insupportables».

Au nom de Caritas, le Secrétaire général a exprimé sa profonde tristesse et sa colère face à cette situation. Il a souligné l'importance et l'urgence pour «la communauté internationale de faire pression sur le gouvernement israélien pour qu'il mette fin à ces attaques qui blessent des civils jour après jour».

Insécurité alimentaire

Alors que les 2,1 millions d'habitants de Gaza sont confrontés à une faim aiguë et à un manque de nourriture et d'abris, Alistair Dutton a réitéré le besoin sérieux d'un «accès humanitaire à grande échelle et par des moyens qui soient reconnus comme humanitaires et effectués correctement».

Bien que le gouvernement israélien ait annoncé qu'il autoriserait l'entrée de l'aide dans l'enclave en mai, les restrictions font que la quantité nécessaire de nourriture, de médicaments et d'autres produits de première nécessité n'a pu être acheminée que de façon très minime. Et même lorsque celle-ci arrive, des centaines de personnes perdent la vie en faisant la queue pour obtenir de quoi vivre.

Contre le droit international

Au début du mois de juillet, le ministre israélien de la Défense a proposé des plans pour forcer les Palestiniens de Gaza à s'installer dans un camp à Rafah, à la frontière avec l¡¯Égypte, le qualifiant de «ville humanitaire». Peu après, l'ancien Premier ministre israélien, Ehud Olmert, a pris la parole et a qualifié la ville de «camp de concentration» et a déclaré que forcer les Palestiniens à s'y installer constituerait un «nettoyage ethnique».

Alistair Dutton décrit la zone de Rafah comme étant dépourvue d'installations, de logements, de sanitaires et de douches. «Il n'y a rien à cet endroit pour le moment, et pourtant les gens ont reçu l'ordre de partir», a-t-il expliqué, soulignant une nouvelle violation du droit international.

Il est très important, a poursuivi le Secrétaire général que «nous soyons clairs avec l'État d'Israël sur le fait que cela ne peut plus durer et que les autres États doivent cesser d'apporter à Israël le soutien qui lui permet de continuer à commettre ces atrocités contre la population de Gaza».

Un marché dans le village d'Al-Mawasi dans le sud de Gaza.
Un marché dans le village d'Al-Mawasi dans le sud de Gaza.   (AFP or licensors)

Besoin urgent d'aide

Lors du dernier accord de cessez-le-feu, 600 camions remplis d'aide ont pu entrer dans la bande de Gaza. Mais depuis la fin du cessez-le-feu en mars, «la communauté internationale est essentiellement bloquée et l'aide acheminée ne représente qu'une petite fraction» de ce qu'elle était auparavant.

De plus, l'aide est extrêmement difficile à trouver car tous les points de distribution que Caritas utilisait auparavant ont été suspendus, et il ne reste plus que quatre lieux d'acheminement de l'aide alimentaire dans la bande de Gaza.

L'accès au matériel médical est également limité. Le Secrétaire général a souligné le nombre de cliniques et d'hôpitaux fermés, et ceux qui restent ouverts ont très peu de moyens. Il a souligné qu'après l'attaque de la paroisse de la Sainte Famille, «deux des personnes qui ont été transportées à l'hôpital et qui sont décédées par la suite, sont mortes par manque de fournitures médicales de base».

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21 juillet 2025, 15:32