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Vatican News

Parvenue à la fin de la première étape de la campagne de vaccination contre la polio dans la bande de Gaza, l’équipe de l’Unicef s’active d’ores et déjà sur le terrain pour préparer la phase 2 de ce deuxième cycle. Dans un communiqué de presse publié jeudi 17 octobre, l’organisation humanitaire affirme qu’elle enverra dès ce vendredi «des vaccins, du carburant et d'autres fournitures au nord de Gaza». Cette Phase 2 de la campagne anti-polio doit se dérouler dans le sud de Gaza du 19 au 22 octobre. En revanche la phase 3 est prévue du 23 au 24 octobre cette fois-ci dans le nord de l'enclave.

Les «8 grands établissements de santé de la zone centrale continueront de vacciner contre la polio et d'administrer des doses de vitamine A jusqu'au 22 octobre, pour tous les enfants qui n'auraient pas eu l'occasion d'être vaccinés au cours des trois premiers jours», peut-on lire.

Le bilan de la première campagne

La campagne de vaccination contre la poliomyélite a été menée par l'Unicef, l'UNRWA, l'OMS et le ministère palestinien de la Santé dans les 14 municipalités du centre de la bande de Gaza. En dépit de la situation humanitaire «complexe», le taux de vaccination des enfants atteints est plus important que prévu. Par ailleurs, «la vitamine A, a été distribuée en même temps que le vaccin à 148 064 enfants, alors que l'objectif était de 146 911 enfants âgés de 2 à 9 ans».

L’agence onusienne précise également que «272 travailleurs sociaux et 25 "communicateurs citoyens" ont été très efficaces pour mobiliser les communautés et guider les familles vers les sites de vaccination, où un total de 940 travailleurs de première ligne étaient prêts à administrer les vaccins et la vitamine A».

La stratégie adoptée

Pour atteindre les objectifs escomptés et éviter surtout «une catastrophe sanitaire», l’Unicef a mis à contribution les médias numériques et sociaux. Avec pour objectif de faire passer «des messages ciblés et des annonces de service public à la radio». Des messages «diffusés 7 fois par jour». L’initiative a permis à son terme de toucher «environ 500 000 personnes depuis le début de la campagne».