La captivit¨¦ des dauphins, ph¨¦nom¨¨ne qui peine ¨¤ dispara?tre ¨¤ travers le monde
Adélaïde Patrignani ¨C Cité du Vatican
Une lueur d¡¯espoir pour les dauphins et leurs défenseurs? Le 29 septembre dernier, Barbara Pompili, ministre française de la Transition écologique, annonçait une série de mesures pour le bien-être animal, parmi lesquelles «la fin de la présence d¡¯orques et dauphins dans des delphinariums inadaptés» et «l¡¯arrêt de la reproduction des cétacés captifs». Ces annonces ont été vue d¡¯un bon ?il par les associations de protection des animaux, mais n¡¯ont pas encore été suivies de mesures concrètes. «Rien n¡¯a changé», constate Christine Grandjean est présidente et fondatrice de l¡¯association ¡°C¡¯est assez¡±, consacrée à la protection des dauphins et des autres cétacés dans le monde. Il existe actuellement trois delphinariums en France métropolitaine - dans l'Oise, en Loire-Atlantique, et à Antibes. Ils restent appréciés des visiteurs, qui viennent avant tout pour offrir une distraction à leurs enfants. Mais le public est aujourd¡¯hui davantage conscient de la souffrance endurée par les mammifères marins en captivité, et les enfants eux-mêmes le comprennent bien lorsqu¡¯ils y sont sensibilisés à l¡¯école, explique Christine Grandjean.
Des lieux dédiés à l¡¯accueil des dauphins
À travers le monde, les dauphins se comptent par milliers. L¡¯évolution des effectifs n¡¯a rien d¡¯alarmant. La plupart de ces mammifères marins vivent à l¡¯état sauvage, mais les parcs où ils sont dressés pour divertir le public sont encore nombreux, notamment en Asie.
Christine Grandjean évoque aussi les progrès réalisés ces dernières années: législations favorables à la protection des cétacés, comme au Royaume-Uni; projets de sanctuaires pour accueillir dauphins sauvés de l¡¯exploitation, comme à Lipsi, une île grecque proche des côtes turques. La présidente de l¡¯association ¡°C¡¯est assez¡±, consacrée à la protection des dauphins nous explique d¡¯abord comment fonctionneront ces sanctuaires.
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