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Le prince Charles et le pr¨¦sident isra¨¦lien, Reuven Rivlin, au m¨¦morial de Yad Vashem ¨¤ Jerusalem, le 23 janvier 2020. Le prince Charles et le pr¨¦sident isra¨¦lien, Reuven Rivlin, au m¨¦morial de Yad Vashem ¨¤ Jerusalem, le 23 janvier 2020.  

? Yad Vashem, la communaut¨¦ internationale mobilis¨¦e contre l¡¯antis¨¦mitisme

Yad Vashem, le m¨¦morial de la Shoah ¨¤ J¨¦rusalem, accueille ce jeudi pr¨¨s d'une quarantaine de leaders du monde entier pour marquer le 75e anniversaire de la lib¨¦ration du camp nazi d'Auschwitz, o¨´ plus d'un million de Juifs ont ¨¦t¨¦ assassin¨¦s.

Une cérémonie où les dirigeants des alliés d'autrefois -  Etats-Unis,  France, Royaume-Uni, Russie - et l'Allemagne ont prononcé les principaux discours. C¡¯est au c?ur du complexe de 20 hectares installé dans une forêt, que le musée Yad Vashem, plus grand mémorial de la Shoah au monde, accueille les chefs d¡¯Etat pour ce 5ème Forum sur la Shoah. Lecture de prières, dépôt de gerbes de fleurs et minute de silence: la cérémonie est centrée sur l¡¯hommage. Benjamin Netanyahu, Vladimir Poutine, Mike Pence, le prince Charles ou encore Emmanuel Macron s'y sont exprimés, en présence de rescapés. Les États-Unis et Israël ont profité de cette tribune pour appeler à la fermeté contre le «principal État pourvoyeur de l'antisémitisme, l'Iran» et cela, afin d'éviter «une autre Shoah» ; ne faisant aucune mention de la République islamique, le président français a pour sa part estimé que «nul n'a le droit de convoquer ses morts pour justifier quelque division ou quelque haine contemporaine». Car, a-t-il ajouté, «tous ceux qui sont tombés nous obligent à la vérité, à la mémoire, au dialogue, à l'amitié».

Malgré la présence de nombreuses nations, cette cérémonie n¡¯a pas été le moment d¡¯unité souhaité. L¡¯histoire de la Seconde Guerre mondiale est l¡¯objet de contestations politiques, source de tension entre la Pologne et la Russie. Vladimir Poutine a rejeté la responsabilité du conflit sur les pays occidentaux et la Pologne. À l¡¯inverse, pour Varsovie, le traité de non-agression signé entre l¡¯Allemagne nazie et l¡¯URSS a servi de déclencheur de la guerre et le président polonais réfute toute complicité de son pays dans les crimes nazis. D¡¯où son absence  à Jérusalem.

Mardi 21 janvier, Piotr Cywinski, directeur du musée d¡¯Auschwitz, accusait les organisateurs du Forum de chercher à remplacer la cérémonie annuelle polonaise, laquelle se tiendra lundi 27 janvier, à la date anniversaire de la libération du camp d¡¯Auschwitz.

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23 janvier 2020, 13:50