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Un paysan de l'ethnie Dinka gardant ses z¨¦bus ¨¤ Mingkaman, au Soudan du Sud. Un paysan de l'ethnie Dinka gardant ses z¨¦bus ¨¤ Mingkaman, au Soudan du Sud. 

Soudan du Sud: les ¨¦v¨ºques invitent ¨¤ prier pour la paix dans le pays

Les ¨¦v¨ºques du Soudan du Sud r¨¦affirment leur engagement dans le processus de paix engag¨¦ dans ce pays ind¨¦pendant depuis 2011 et fractur¨¦ par une terrible guerre civile.

«Les évêques de l¡¯Amecea (Association of Member Episcopal Conferences in Eastern Africa), avec les gouvernements de l¡¯Éthiopie, du Kenya, de l¡¯Ouganda et du Soudan, ont contribué ensemble à la signature de l¡¯accord de paix entre le Soudan du Sud et les leaders de l¡¯opposition. Il faut maintenir prier d¡¯agir pour que la paix dure», affirme Mgr Erkolano Lodu Tombe, évêque de Yei, qui invite clercs et laïcs à continuer à prier.

«Nous avons besoin des prières. Nous sommes confiants dans le fait que la prière permettra d¡¯arrêter l¡¯effusion de sang et de créer une paix durable pour le peuple souffrant du Soudan du Sud», a précisé l¡¯évêque dans une note adressée à Fides. Selon Mgr Tombe, après la signature de l¡¯accord entre le gouvernement et les leaders de l¡¯opposition en août dernier, la situation est beaucoup plus sereine dans de nombreuses parties du pays, et ceci a rempli de confiance et d¡¯espérance de nombreuses personnes. Toutefois, l¡¯évêque a relevé que certaines factions de rebelles n¡¯ont pas encore signé l¡¯accord.

Le besoin d¡¯engagements concrets

«Dans certaines zones, de temps en temps, l¡¯accord est violé et la violence continue. Mais il s¡¯agit d¡¯un phénomène qui pourrait arriver dans n¡¯importe quelle autre partie du monde. Nous devons accepter le fait qu¡¯il n¡¯y a pas d¡¯accord parfait. Toutefois, nous avons confiance dans l¡¯arrêt de la guerre et de la violence, pour donner aux personnes la possibilité de reconstruire leurs vies», insiste Mgr Tombe.

Ensemble avec d¡¯autres leaders religieux de Yei, les évêques de l¡¯Amecea ont demandé une permission écrite de la part du gouvernement, qui leur permet d¡¯aller à la rencontre des rebelles qui résistent encore, afin de les impliquer dans le dialogue et d¡¯écouter leurs demandes à adresser ensuite au gouvernement et au peuple.

«Aucun consensus formel écrit ne nous a été donné jusqu¡¯à présent. Ils nous ont dit que nous sommes libres d¡¯y aller, mais ceci n¡¯est pas assez pour nous. Nous avons besoin d¡¯un engagement écrit, parce que seulement dans ce cas on pourra garantir la sécurité de celui qui est impliqué dans cette mission de dialogue et de paix», a expliqué Mgr Tombe.

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12 d¨¦cembre 2018, 17:38