Soudan du Sud: le gouvernement et les rebelles signent un accord
Entretien réalisé par Xavier Sartre ¨C Cité du Vatican
Cela faisait plusieurs semaines que les représentants des deux principaux chefs de guerre sud-soudanais discutaient à Khartoum, la capitale du Soudan. Dimanche 5 août, dans la soirée, Salva Kiir, président du Soudan du Sud, et son vice-président, Riek Machar, ont signé un accord de partage de pouvoir. Le texte prévoit la création d¡¯un gouvernement d¡¯unité nationale et le retour de Riek Machar au poste de vice-président.
D¡¯autres discussions doivent avoir lieu pour finaliser un accord de paix définitif qui mette fin à la guerre civile qui ravage le plus jeune État de la planète depuis près de cinq ans. Deux millions de Sud-Soudanais ont trouvé refuge à l¡¯étranger, et deux millions sont déplacés au sein des frontières nationales.
Le gouvernement d¡¯union, qui doit être mis en place après la signature de l¡¯accord final, sera composé de 35 ministres ¨C 20 du groupe de Salva Kiir, neuf de Riek Machar, le reste représentant les autres groupes ¨C et dirigera le pays pendant trente-six mois.
Second accord de ce type
Ce n¡¯est pas la première fois qu¡¯un tel accord est signé. En 2015, les deux belligérants en avaient signé un similaire mais il avait volé en éclat après une bataille à l¡¯issue de laquelle Riek Machar était parti en exil. C¡¯est dire la fragilité de ce texte. C¡¯est pourquoi le chef rebelle a demandé à l¡¯IGAD, l¡¯Autorité intergouvernementale pour le développement, impliquée dans les négociations, de bien s¡¯assurer de la mise en ?uvre de l¡¯accord.
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