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L'envoy¨¦ sp¨¦cial de l'ONU pour le Burundi, le Burkinab¨¦ Michel Kafando, a soulign¨¦ devant le Conseil de s¨¦curit¨¦ que ce pays, en crise depuis 2015, "reste un sujet de pr¨¦occupation pour la communaut¨¦ internationale", le 26 f¨¦vrier 2018. L'envoy¨¦ sp¨¦cial de l'ONU pour le Burundi, le Burkinab¨¦ Michel Kafando, a soulign¨¦ devant le Conseil de s¨¦curit¨¦ que ce pays, en crise depuis 2015, "reste un sujet de pr¨¦occupation pour la communaut¨¦ internationale", le 26 f¨¦vrier 2018. 

Mgr Ntahondereye: ?Au Burundi, l'?glise a un r?le de conseiller moral?

Depuis que le pr¨¦sident Pierre Nkurunziza a d¨¦cid¨¦ de briguer un troisi¨¨me mandat en avril 2015, ce pays d'Afrique de l'Est s'est enfonc¨¦ dans une violente crise politique. Pour Mgr Joachim Ntahondereye, pr¨¦sident de la conf¨¦rence ¨¦piscopale du pays, une sortie de crise passe in¨¦vitablement par un dialogue inclusif entre tous les Burundais.

Entretien réalisé par Joris Bolomey ¨C Cité du Vatican

Un Burundais sur trois aura besoin d¡¯une assistance humanitaire cette année. C'est le constat alarmant dressé dans le dernier rapport du  Ce pays de 11 millions d'habitants est en crise depuis que le président Pierre Nkurunziza a décidé de briguer un troisième mandat en avril 2015, à l¡¯encontre de la Constitution issue des accords d¡¯Arusha signé quinze ans plus tôt, qui mirent fin à la guerre civile qui avait fait 300 000 morts depuis 1993.

Réélu depuis juillet 2015, Pierre Nkurunziza organisera en mai prochain un référendum constitutionnel qui devrait lui permettre, modification de la loi fondamentale du pays faite, de rester en poste jusqu'en 2034. Mais dans ce pays d¡¯Afrique de l¡¯Est, seul le oui à droit de campagne. L¡¯opposition est muselée et l¡¯expression du «non» n¡¯est pas tolérée. Dans un rapport publié en février, la Fidh et la ligue Iteka constatent une «».

Le SNR, Service national de renseignement, et les Imbonerakure, la jeunesse du parti présidentiel, le CNDD FDD sont chargés de faire taire les voix dissonantes. Selon le décompte de l', 400 000 Burundais ont fuit le pays depuis 2015.

Et pourtant, «tout va pour le mieux» dans le pays, si l'on en croit les déclarations du pouvoir. La crise est donc «inavouée par le pouvoir», comme l'explique Mgr Joachim Ntahondereye, évêque de Muyinga et président de la conférence épiscopale du Burundi.

Mgr Joachim Ntahondereye est actuellement en Belgique dans le cadre de la campagne de  de l'ONG catholique Entraide et Fraternité, dont l'édition 2018 est axée sur les initiatives locales en faveur des femmes et de l'agriculture familiale au Burundi et en République démocratique du Congo. Il était cette semaine au siège de la COMECE pour attirer l'attention des institutions européennes sur les défis politiques, sociaux et économiques auxquels son pays est actuellement confronté.

Entretien avec Mgr Joachim Ntahondereye, évêque de Muyinga, président de la conférence épiscopale du Burundi.

 

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24 f¨¦vrier 2018, 08:37