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Francesca Sabatinelli – Cité du Vatican

«Nous sommes ici pour Jésus-Christ, pour le servir dans l'Eucharistie, et nous le servons en la personne des pauvres et des malades, de ceux qui souffrent». Le père Gabriel Romanelli et les religieux qui se trouvent avec lui dans l'enceinte de la paroisse de la Sainte-Famille à Gaza, choisissent de continuer à rester aux côtés de ceux qui sont dans le besoin et de «servir tout le monde». Dans la paroisse, outre le curé, le père Romanelli, se trouvent d'autres prêtres de l'Institut du Verbe Incarné, les s?urs de la même famille religieuse et les s?urs de Mère Teresa. «Nous partageons tous les mêmes sentiments – explique le prêtre aux médias du Vatican – en voyant les besoins des personnes âgées, de ceux qui sont anxieux, tristes et angoissés, des personnes handicapées, nous comprenons que le Seigneur nous appelle à continuer à les servir, car sinon, comment ces personnes pourraient-elles survivre, comment pourraient-elles s'en sortir?», a-t-il lancé.

Prier pour la paix, arrêter la guerre

Le curé et les autres religieux se joignent à l'appel lancé mardi 26 août conjointement par le patriarche latin de Jérusalem, le cardinal Pierbattista Pizzaballa, et le patriarche grec-orthodoxe de Jérusalem, Théophile III, demandant, poursuit le curé, «aux autorités internationales et à ceux qui ont le pouvoir d'arrêter cette guerre de la faire cesser pour le bien de tous». «Nous continuons à prier pour la paix, pour la liberté de tous ceux qui en sont privés, pour les otages, pour la possibilité de soigner les milliers et milliers de personnes malades et blessées qui ne trouvent pas dans toute la bande de Gaza les soins dont elles ont besoin», poursuit-il.

Destruction, morts et blessés

C'est dans la ville de Gaza que la situation devient particulièrement grave depuis quelques semaines. Les opérations militaires se poursuivent, les bombardements se sont intensifiés dans différentes parties de la ville, rapporte le père Romanelli, «avec plus de morts, plus de destructions, plus de blessés. C'est la situation générale qui, à l'avenir, crée le plus d'incertitudes chez tout le monde, le fait que la guerre va continuer et que la prochaine étape pourrait être une guerre directement contre la ville de Gaza». C'est pourquoi le religieux appelle une fois de plus à la fin du conflit. «Ici, avec beaucoup de simplicité et d'humilité, nous continuerons. Ce n'est pas facile, mais nous sommes entre les mains du Seigneur et nous avons confiance qu'avec l'aide de nombreuses personnes de bonne volonté dans le monde, tout cela s'arrêtera un jour».