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2024.08.02 Festa della Madonna della Neve, Miracolo della Neve

Notre-Dame des Neiges, ?un symbole de gr?ce?, alliant beaut¨¦ et g¨¦n¨¦rosit¨¦

Ce mardi 5 ao?t, les Romains c¨¦l¨¨brent la Vierge, en m¨¦moire du miracle qui a permis la construction de la basilique Sainte-Marie-Majeure. C¨¦l¨¦brant la messe pour l¡¯anniversaire de la d¨¦dicace, le cardinal Roland Makrickas a dans son hom¨¦lie soulign¨¦ que la M¨¨re de Dieu a ¨¦t¨¦ ?la protagoniste de la premi¨¨re chute de neige? sur l'Esquilin, car en r¨¦alit¨¦ ?elle voulait que le nom de son Fils J¨¦sus soit glorifi¨¦ pendant des si¨¨cles sur cette colline?, la plus haute de Rome.

Myriam Sandouno ¨C Cité du Vatican

Chaque année, «des milliers de fidèles sont émerveillés et inspirés par la chute de pétales de roses blanches qui tombent du plafond de notre basilique. Aujourd'hui, nous sommes tous témoins de ce signe», a affirmé le cardinal Roland Makrickas archiprêtre de la basilique Sainte-Marie-Majeure, lors de la messe célébrée à l¡¯occasion de l'anniversaire de la dédicace de la dite basilique construite par le Pape Libérius et le patricien Jean. En ce 5 août, cette église commémore le miracle de sa fondation. En effet, «à la suite d'un rêve, la Vierge demanda» au Pape Libérius et au patricien Jean «de construire une église qui lui serait dédiée sur la colline où la neige était tombée».

Notre-Dame des Neiges

C¡¯était dans la nuit du 4 au 5 août 358 en plein été. Selon cette tradition, la neige est tombée sur la colline de l'Esquilin, et «c'est là que le Pape Libérius aurait tracé les proportions de la nouvelle église sur la neige elle-même», a ainsi raconté le cardinal. D'où le nom de Notre-Dame des Neiges, que portent depuis lors de nombreuses églises. «La Mère de Dieu a été la protagoniste de la première chute de neige sur l'Esquilin, car elle voulait que le nom de son Fils Jésus soit glorifié pendant des siècles sur cette colline, la plus haute de Rome», a lancé l¡¯archiprêtre.

L'interprétation du signe de la chute de neige peut être comprise comme «un symbole de la grâce», c'est-à-dire «d'une réalité qui allie beauté et gratuité. C'est quelque chose qui ne se mérite pas, qui ne s'achète pas, qui ne peut être reçu que comme un don», a-t-il soutenu. La grâce suscite l'admiration et l'émerveillement, «deux capacités à ne pas perdre», car «elles entrent dans l'expérience même de notre foi».

La blancheur et la candeur

Continuant son homélie, l¡¯archiprêtre de la basilique Sainte-Marie-Majeure note que la tradition de la commémoration du miracle de la neige peut aussi avoir une autre signification profonde, car la neige rappelle aussi la blancheur, la candeur. «Les Évangiles utilisent la blancheur de la neige pour décrire la gloire de Dieu enveloppant ses proches, comme dans le récit de la Transfiguration, comme dans le récit des anges au tombeau de Jésus le matin de la résurrection».


Émerveillement, admiration et pureté

En effet la blancheur symbolise «l'appartenance au monde céleste». «Elle est ainsi une métaphore de la gloire de Dieu, qui enveloppe les créatures qui lui sont amies». L'émerveillement, l'admiration et la blancheur en tant que pureté représentant «une grâce particulière et une manifestation de la proximité de Dieu», sont, a expliqué le cardinal, «des réalités très évocatrices et nous les trouvons toutes réunies en Marie, que nous ne louons pas par hasard dans un beau chant populaire de dévotion avec ces mots mêmes: «Tu es belle comme le soleil, blanche comme la lune et les étoiles les plus belles ne sont pas aussi belles que toi».

L¡¯amour d¡¯une Mère qui guide

Comme aux noces de Cana, encore de nos jours, la Vierge Marie continue de guider les enfants de l'Église vers une connaissance et un amour plus profond de son Fils, a-t-il rappelé, soulignant l¡¯expérience du Pape François qui, de son vivant, a profondément ressenti la présence maternelle de la Mère de Dieu. Il se rendait souvent dans la basilique Sainte-Marie-Majeure pour être inspiré et consolé par la «Mère céleste, Salus Populi Romani». Comme lui, des milliers de pèlerins franchissent en cette année jubilaire, la Porte Sainte de ce sanctuaire marial pour demander la grâce de Dieu afin de pouvoir, avec une foi renouvelée et un c?ur blanc comme la neige, être témoins des grandes ?uvres de Dieu dans le monde.

«Mon âme exalte le Seigneur»

«Franchir la Porte Sainte de cette basilique, a dit le cardinal, c'est confier son chemin de vie et de foi à la protection maternelle de Marie et s'ouvrir à l'espérance qui ne déçoit pas». Marie a «magnifié les ?uvres du Seigneur»: non pas ses difficultés et ses soucis, mais le Seigneur, a-t-il rappelé. En fin de son homélie, le cardinal Makrickas a invité à «se souvenir des grandes choses» que le Seigneur fait dans nos vies, dans la vie de l'Église et dans le monde». Mais aussi à «magnifier notre Seigneur».

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05 ao?t 2025, 13:35