³§¨¦²Ô¨¦²µ²¹±ô: le khalife de Bambilor pr?ne une diplomatie religieuse fond¨¦e sur la paix
Vatican News
Le khalife général de Bambilor, Thierno Amadou Ba, a organisé samedi une Foire internationale des produits africains (FIPA), dans le cadre du deuxième forum sur la diplomatie, dont le thème a été «La diplomatie religieuse et médiation: les diplomates comme passeurs de paix». Tenu sur la place du Souvenir Africain dans la capitale sénégalaise, ce forum a également plusieurs diplomates, notamment l'ambassadeur d'Irak, l'ambassadeur des Émirats arabes unis, le représentant de l'ambassadeur de la Côte d'Ivoire, le représentant de l'ambassadeur du Maroc, le représentant de l'ambassadeur des îles du Comores et un représentant de la direction de l'université Cheikh Anta Diop de Dakar.
La parole du dialogue et de la dignité humaine demeure primordiale pour semer la paix
Pour le khalife de Bambilor, ce forum est un acte de foi en humanité. Rappelant que la parole du dialogue, des relations et de la dignité humaine est primordiale pour semer la paix, Thierno Amadou Ba a souligné que les diplomates doivent bâtir des ponts solidaires visant à promouvoir la culture de la paix. Le khalife a, en outre, relevé que la diplomatie moderne ne peut plus ignorer les réalités spirituelles et humaines, car elle doit évoluer et quitter les bureaux pour épouser le vécu des personnes. En effet, a-t-il expliqué, «quand un diplomate participe à la culture de paix, il construit un dialogue enraciné et durable».
Ainsi, les actions des diplomates doivent être bien connues par la population en rendant visibles leurs activités sociales de soutien et sensibilisation. La paix, la justice, le développement ne sont pas des intérêts particuliers, a fait savoir Thierno Amadou Ba, «mais universels car touchant toutes les couches de nos sociétés. Le Sénégal est une territoire spirituel unique où le dialogue islamo-chrétien est d'une réalité exceptionnelle. Les diplomates, dans ce monde, doivent être des artisans de paix des promoteurs du dialogue».
Le diplomate est d¡¯abord un homme de médiation et de paix
Pour le père Michel Antoine Nadiaka, qui a représenté la Congrégation du Saint-Esprit et de la nonciature apostolique au Sénégal, c'est toujours un honneur pour l'Église de participer à des rencontres qui promeuvent la paix. Ce deuxième forum sur la diplomatie religieuse, à travers cette foire internationale des produits africains, a-t-il ajouté, «est un rappel que le diplomate est sérieusement un homme de médiation et de paix».
Rappelant également que le mot d'ordre de toute action diplomatique est la paix, le prêtre spiritain a souligné qu¡¯être artisan de paix, «c'est valoriser l'amour, le vivre-ensemble et le respect de la dignité humaine». «Le Sénégal a une particularité reconnue au sujet du dialogue islamo-chrétien, ce qui a favorisé la paix dans la société et surtout la stabilité politique et culturelle», a-t-il ajouté. Et aujourd'hui, a-t-il poursuivi, la démarche de la nonciature à Dakar, celle de la Congrégation du Saint-Esprit et celle de l'Église en général, «c'est de préserver cette richesse particulière du Sénégal et de montrer au monde entier, et surtout les diplomates, que le dialogue est possible et que la paix est primordiale pour la construction d'un monde meilleur axé sur la paix et l'amour fraternel».
Prenant à son tour la parole, l'ambassadeur d'Irak a souligné que le monde arabe, malgré les guerres qu'il a subies, cherche à s'ouvrir au monde à travers les relations. Et pour lui, le Sénégal est un modèle reconnu car le pays a accueilli les ambassades de Corée du Nord et de Corée du Sud, les ambassades d'Israël et de Palestine, mais aussi à travers la paix forgée grâce au dialogue islamo-chrétien. Ainsi, il a invité les diplomates à aller vers la paix et à instaurer un dynamisme international visant à soigner les c?urs blessés et y mettre l'amour et la paix.
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