µþ¨¦²Ô¾±²Ô: mobilisation pour un ±è¨¨±ô±ð°ù¾±²Ô²¹²µ±ð national ¨¤ Yamoussoukro
Juste Hlannon ¨C Cotonou
Dans le communiqué final de leur session du 13 au 16 mai 2024, les évêques béninois annonçaient la tenue, du 29 juillet au 4 août, d¡¯un pèlerinage national en direction de l¡¯Église s?ur de la Côte d¡¯Ivoire. L¡¯épiscopat béninois inscrit cet exercice spirituel dans le cadre du jubilé de l¡¯an 2025 en cours. «Afin de mieux le vivre, le Saint-Père encourage chaque Église locale à multiplier les initiatives favorisant un profond ressourcement spirituel pour tout le peuple de Dieu» pouvait-on lire dans le communiqué final des évêques. Ainsi, la Conférence épiscopale du Bénin invitait «les prêtres, les consacré(e)s, les fidèles chrétiens et tous les hommes et femmes de bonne volonté à participer massivement avec ferveur à cet évènement ecclésial, source de grâces et de renouvellement spirituel». Aussi l¡¯Église au Bénin a-t-elle inscrit ce pèlerinage vers Yamoussoukro, la capitale politique de la Côte d¡¯Ivoire, qui abrite la basilique Notre-Dame-de-la-Paix, l¡¯une des plus majestueuses de l¡¯Afrique.
«Aller à la rencontre de Dieu et de nos frères et s?urs»
Selon Mgr Bernard de Clairvaux Toha, évêque de Djougou (Nord-Bénin) et président de la Commission épiscopale pour les pèlerinages, il s¡¯agit de «sortir de chez soi, sortir pour aller à la rencontre de Dieu et de nos frères et s?urs en humanité». Et de préciser: «nous voulons aller rencontrer et prier avec nos frères et s?urs de la Côte d¡¯Ivoire et de toute la sous-région ouest-africaine». Quant au choix de la basilique Notre-Dame-de-la-Paix de Yamoussoukro, il a été fait principalement pour faire découvrir aux fidèles béninois cette majestueuse basilique de la sous-région, encore nombreux à ne l¡¯avoir encore jamais visitée. Au programme: des messes, des enseignements, des heures de louanges et intercessions, célébration pénitentielle, etc., toutes choses culminant par la messe de clôture le 3 août, laquelle sera présidée par un évêque.
«Vous n¡¯en reviendrez pas comme vous y êtes allés»
Selon Mgr Toha, «le pèlerin ou la pèlerine qui participera à cette expérience unique gagne beaucoup aussi bien au niveau humain que spirituel». Au niveau humain, Mgr Toha estime que «le simple fait de parcourir tous ces kilomètres ensemble jusqu¡¯à destination, ce sont des liens qui se créent; on découvre l¡¯autre qu¡¯on ne connaissait peut-être pas ou pas assez».
Il cite, pour corroborer son propos, le Pape François qui, expliquant la pertinence des pèlerinages en cette année jubilaire, écrit dans la bulle d¡¯indiction: «Transiter d¡¯un pays à l¡¯autre comme si les frontières étaient abolies, passer d¡¯une ville à une autre dans la contemplation de la création et des ?uvres d¡¯art, permettra de tirer profit des expériences et des cultures diverses pour porter en soi la beauté qui, harmonisée avec la prière, conduit à remercier Dieu pour ses merveilles qu¡¯il a accomplies».
Au niveau spirituel, l¡¯évêque rappelle qu¡¯une telle démarche, vécue dans la perspective de l¡¯obtention de l¡¯indulgence plénière accordée par la pénitencerie apostolique, peut être source d¡¯abondantes grâces. «Vous n¡¯en reviendrez pas comme vous y êtes allés» assure l¡¯évêque de Djougou.
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