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Jean-Benoît Harel – Cité du Vatican

Il y a 130 ans, aux Jeux olympiques de Paris résonnait pour la première fois la devise olympique. «Citius, Altius, Fortius» pour «Plus vite, plus haut, plus fort». Choisie par Pierre de Coubertin, elle a été inventée par un de ses amis, le père dominicain Henri Didon. Très populaire en son temps, il fut également proviseur dans un établissement scolaire du diocèse de Créteil. Un hommage à cette figure locale a été l’occasion pour le diocèse de célébrer le lancement de l’année olympique.

Ainsi, l’église Saint-Denys d’Arcueil a été choisie comme église diocésaine pour les jeux olympiques et paralympiques. Elle se trouve non loin du collège Albert-Le-Grand à Arcueil, dans le sud de Paris, collège dont le père Didon était proviseur. Une chapelle de cette église a été consacrée au «Sport Fraternel» à l’occasion d’une messe célébrée par Mgr Dominique Blanchet.

«Un rappel pour dire que le sport est une invitation au dépassement de soi, au service de la personne, de sa dignité et du bien commun» explique le Père Richard Gorski, curé de la paroisse.

Un prêtre au service des jeunes par le sport

Proviseur à Arcueil, le père Henri Didon est l’un des pionniers du sport moderne. Il organise des compétitions sportives pour ses élèves. Pour lui, tous les aspects de l’être humain sont à développer, ce qu’il résume dans sa célèbre formule. Henri Didon expliquait ainsi que citius se rapporte à l’esprit, aux études; altius à l’élévation de l’âme, en chemin vers Dieu et fortius est lié au domaine du corps, façonné par le sport.

Aux côtés de Pierre de Coubertin dont il est un ami proche, il ?uvre à la diffusion du sport dans toutes les strates de la société, ce que continueront à faire de nombreuses institutions religieuses tout au long du XXe siècle.

Tout comme le Pape François, le père Henri Didon a toujours été un passionné de football, sport olympique depuis 1900.