杏MAP导航

Lukasz Jacek Sosniak et Giancarlo La Vella - Cité du Vatican

La Pologne est le pays qui, avec plus de 2 millions de réfugiés accueillis, soutient plus que tout autre l'exode douloureux des Ukrainiens. Après son audience avec le Saint-Père, lundi 28 mars, Mgr Stanis?aw G?decki, président de la Conférence épiscopale polonaise et archevêque de Poznán, fait état de la situation à la frontière entre la Pologne et l'Ukraine.

«Les réfugiés ont besoin, en même temps, d'un soutien spirituel et matériel», explique l'archevêque au micro de Radio Vatican. En Pologne, les églises où l’on célèbre dans le rite latin se rendent disponibles pour les célébrations liturgiques de rite grec-catholique et orthodoxe.

Un soutien matériel est également apporté aux réfugiés, en coordination avec les initiatives des institutions publiques avec lesquelles l'Église catholique polonaise collabore. Confrontées à une situation exceptionnelle, les paroisses deviennent donc des centres «d'accueil total» résume Mgr G?decki, tant pour les fidèles que pour les pasteurs d'autres rites.

Tous ceux qui ont laissé derrière eux la folie de la guerre, dès qu'ils franchissent la frontière avec la Pologne, connaissent un moment de soulagement, considère le président de l’épiscopat du pays, mais le soutien spirituel s’avère souvent essentiel pour ces réfugiés traumatisés.

Au cours de son entretien avec Mgr G?decki, qui a duré 45 minutes, le Pape François a dit apprécier l’hospitalité manifestée par les Polonais à l’égard des Ukrainiens. L’archevêque de de Poznań a toutefois attiré l'attention sur la nécessité d'une aide à long terme, si le séjour des réfugiés doit se prolonger et soulever des défis.