La rencontre d'Ur, une fraternit¨¦ ¨¤ l'exemple d'Abraham
Delphine Allaire - Cité du Vatican
Après la rencontre historique avec l¡¯ayatollah Ali al-Sistani, le Saint-Père a retrouvé au beau milieu du désert d¡¯Ur les différents représentants religieux du pays pour un moment unique de recueillement et de prière, samedi 6 mars.
Avant de délivrer un dense discours sur la paix et la fraternité en ce site antique considéré comme la patrie d¡¯Abraham, le Pape a écouté plusieurs témoignages avant de prendre la parole. Parmi eux, celui de deux jeunes Irakiens de 19 ans, l¡¯un musulman l¡¯autre chrétien, qui ont lancé ensemble une boutique à Bassorah avec le soutien de leur familles respectives. Mais aussi celui d¡¯une femme mandéenne qui a témoigné de son attachement à cette terre sacrée, malgré l¡¯exode de son peuple. Elle a aussi évoqué la douleur des Irakiens pour les morts du terrorisme, les difficultés causées par l'embargo. Le Souverain Pontife argentin l'a écoutée avec beaucoup d'attention.
Cette dernière a aussi particulièrement frappé Faraj Benoît Camurat, directeur général de Fraternité en Irak. Présent sur place dans l¡¯assemblée écoutant le Saint-Père et les représentants religieux du pays, il nous confie d¡¯abord son émotion «indescriptible». Il décrypte aussi son discours axé sur une forte condamnation du terrorisme, «qui abuse de la religion», et «la dénature»; un discours en faveur d¡¯une fraternité humaine renouvelée «Personne ne se sauvera tout seul», a renchéri le Pape: «La première pierre d'un chemin de fraternité à la suite des étoiles, à l'exemple du Père Abraham», note le directeur de l'ONG chrétienne.
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