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La chapelle du Sang du Christ de la cath¨¦drale de Managua, la capitale nicaraguayenne, ravag¨¦e par les flammes du cocktail Molotov lanc¨¦ le 31 juillet 2020. La chapelle du Sang du Christ de la cath¨¦drale de Managua, la capitale nicaraguayenne, ravag¨¦e par les flammes du cocktail Molotov lanc¨¦ le 31 juillet 2020.  

Une semaine de ±è°ù¾±¨¨°ù±ð pour la r¨¦conciliation et r¨¦paration du Nicaragua

Les ¨¦±¹¨º±ç³Ü±ð²õ du petit pays d¡¯Am¨¦rique centrale en proie ¨¤ de fr¨¦quentes profanations anti-chr¨¦tiennes lancent huit jours de d¨¦votion spirituelle particuli¨¨re, ¨¤ partir du 8 septembre, f¨ºte de la Nativit¨¦ de Marie. Fin de la pand¨¦mie et des profanations, d¨¦mocratie, justice, famille, sont autant d¡¯intentions pour lesquelles les fid¨¨les nicaraguayens sont invit¨¦s ¨¤ prier.

«Pour la démocratie dans notre pays». Ce mardi 8 septembre, la première étape de cette semaine conçue comme un itinéraire spirituel est consacrée à la situation politique nicaraguayenne, troublée depuis plus de deux ans. 

Le Nicaragua traverse en effet une grave crise politique depuis le printemps 2018. Après l¡¯annonce d¡¯une réforme de la sécurité sociale, plusieurs manifestations réclamant le départ du président avaient été réprimées de manière sanglante. Un contexte que le Pape François suit avec attention, affirmait le cardinal Leopoldo Brenes, archevêque de Managua, en novembre 2019. Connexes à l¡¯intention pour la démocratie, celles pour la justice, la réconciliation, et la paix suivront les jours prochains. 

 

Actes de vandalisme antichrétiens

Une large part de cette semaine de prière sera aussi vouée à «la fin des profanations anti-chrétiennes», particulièrement récurrentes dans le pays ces dernières années. Agressions de personnes consacrées, actes d¡¯intimidations, sacrilèges y sont monnaies courantes; l¡¯acte le plus spectaculaire étant l¡¯attentat cet été en la cathédrale de Managua, la capitale. Un homme cagoulé avait jeté un cocktail Molotov dans la chapelle du Sang du Christ, le 31 juillet. Le cardinal Leopoldo Brenes, archevêque de Managua, avait dénoncé un «acte terroriste». Et le Pape François en personne avait assuré sa proximité dans une lettre au peuple nicaraguayen après cet attentat.

«Une déshumanisation extrême du pays»

«La raison et la conscience nous font demander: Comment en sommes-nous arrivés à cette déshumanisation extrême qui est devenue si évidente dans la négligence des services de santé, dans l'instrumentalisation politique des prisonniers, dans la persécution des familles et l'abus des médias indépendants, dans l'impunité des crimes? Toute menace à la dignité et à la vie humaine se reflète dans le c?ur même de l'Église», s'interrogeaient les évêques dans une lettre aux fidèles le 4 août dernier, quelques jours après l'attentat.

Le contexte politico-social est aussi compliqué par la pandémie de Covid-19. Entre 4 500 et 10 000 cas de contamination sont répertoriés au Nicaragua, selon les données, et aucun confinement n¡¯a été décrété par les autorités.

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08 septembre 2020, 13:48