Au Maroc, le travail quotidien de Caritas aupr¨¨s des migrants
Olivier Bonnel- Envoyé spécial à Rabat, Maroc
C'était le dernier rendez-vous de cette première journée du Pape François à Rabat: sa visite au siège de la Caritas, où il a rencontré une soixantaine de migrants venus de pays d¡¯Afrique Subsaharienne. Dans son premier discours, prononcé un peu plus tôt sur l¡¯esplanade Hassan devant le Mausolée Mohammed V, le Pape avait avait loué le Maroc comme un «exemple d¡¯humanité» dans sa politique d¡¯accueil des migrants.
Au Maroc, la Caritas est présente à Rabat et Casablanca, mais ausssi à Tanger, où la pression migratoire est très forte, la ville étant tournée vers l¡¯Espagne. Ces dernières années, l'organisation catholique s¡¯est aussi développée au niveau des paroisses, dans les autres villes importantes du pays: Fes, Meknès, Marrakech, Layoun¡
Femmes et mineurs non accompagnés
Au total, près de 10 000 migrants sont pris en charge chaque année par la Caritas. Le profil de ces migrants a changé au fil des ans: auparavant, il s'agissait essentiellement de jeunes hommes. Aujourd'hui, les routes migratoires sont empruntées par de plus en plus de femmes, -certaines enceintes-, et de mineurs souvent non accompagnés. Caritas a ainsi dû s¡¯adapter à cette nouvelle «sociologie migratoire» qui nécessite incontestablement plus de moyens.
Hannes Stegemann, de nationalité allemande, dirige la Caritas à Rabat depuis 2017. Il revient sur ce travail auprès de ces populations avec notre envoyé spécial:
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