En Papouasie, l¡¯?glise s¡¯inqui¨¨te pour les migrants retenus ¨¤ Manus
Le père Licini s¡¯inquiète des conditions de santé des migrants retenus au centre de Lorengau, sur l¡¯ile de Manus, et au Pacific International Hospital (PIH) de Port Moresby. De nombreux cas d¡¯automutilation et de tentatives de suicide y sont enregistrés. Le missionnaire italien invite le chef du gouvernement papou à visiter le centre hospitalier afin de prendre conscience de la situation médicale de ces étrangers qui n¡¯ont commis aucun délit contre le peuple et l¡¯état de Papouasie Nouvelle-Guinée, mais se retrouvent confinés dans ce centre en raison d¡¯un accord passé entre le gouvernement papou et le gouvernement australien, qui a renvoyé depuis 2013 les migrants arrivés sur ses côtes.
«Après six ans, l¡¯incertitude sur leur futur, le refus des demandes de réinsertion, la durée du processus de révision, ont aggravé leurs conditions mentales, explique le père Licini, qui précise que la situation a commencé à devenir alarmante à septembre 2018. L¡¯automutilation et les tentatives de suicide, dus à la dépression et au désespoir, sont maintenant à l¡¯ordre du jour.»
Au nom de la conférence épiscopale de la Papouasie Nouvelle-Guinée et Iles Salomon, le missionnaire écrit : «Je vous exhorte, honorable Premier Ministre, à intervenir promptement. Comme, en 2013, vous avez accepté d¡¯offrir une aide au gouvernement australien de Kevin Rudd et aux réfugiés eux-mêmes, maintenant c¡¯est le moment d¡¯intervenir et de donner une échéance rapprochée aux autorités de Canberra pour relocaliser tous les réfugiés et les demandeurs d¡¯asile présents dans notre pays. Si l¡¯on ne met pas un frein, les personnes affectées par des troubles mentaux continueront à augmenter dans les prochaines semaines et les prochains mois. Qui prendra soin d¡¯eux ? Ils risquent le refus total de la part de chaque pays tiers. Il n¡¯est pas pensable qu¡¯ils passent le reste de leur vie ici, dans l¡¯abandon et la pauvreté», ²õ¡¯¾±²Ô±ç³Ü¾±&±ð²µ°ù²¹±¹±ð;³Ù±ð-³Ù-¾±±ô.
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