C?te d¡¯Ivoire : I¨¨re ¨¦dition de la messe des nations et de toutes les diasporas
Camille Mukoso, SJ (avec Marcel Ariston Blé) ¨C Cité du Vatican
Une messe des nations et de toutes les diasporas en Côte d¡¯Ivoire a été célébrée, le dimanche 26 janvier 2020, en la cathédrale Saint Paul d¡¯Abidjan Plateau. Présidée par le cardinal Jean-Pierre Kutwa, cette célébration s¡¯est voulue une application locale de la journée internationale des migrants et des réfugiés à l¡¯initiative du Secrétariat exécutif national de l¡¯apostolat de la mer, des migrants et du tourisme.
Les personnes vulnérables nous interpellent
Dans son homélie, l¡¯Archevêque d¡¯Abidjan a invité les fidèles chrétiens à prier pour tous les peuples de la terre afin que « nos différences constituent une richesse pour nos sociétés qui se dégradent et se déshumanisent ». S¡¯appuyant sur le message du Pape François à l¡¯occasion de la 105ième journée du migrant et du réfugié, le Cardinal Jean-Pierre Kutwa a fait remarquer que la présence des migrants et des réfugiés, tout comme celle des personnes vulnérables, représente aujourd¡¯hui une invitation à retrouver certaines dimensions essentielles de notre existence chrétienne et de notre humanité qui risquent de s¡¯assoupir dans un style de vie rempli de confort.
La xénophobie, pierre d¡¯achoppement vers le Seigneur
En outre, l¡¯Archevêque d¡¯Abidjan a pointé du doigt la peur de l¡¯étranger comme pierre d¡¯achoppement au vivre ensemble dont l¡¯Afrique a tant besoin. La xénophobie, a-t-il exhorté, « nous prive du désir et de la capacité de rencontrer l¡¯autre qui est différent de moi ». Par conséquent, elle nous prive aussi de l¡¯occasion de rencontrer le Seigneur.
Pour un changement de mentalité
Par ailleurs, pour le Cardinal Jean-Pierre Kutwa, de même qu¡¯il n¡¯y a qu¡¯un seul Christ, de même aussi au-delà de nos nations différentes, nous devons nous sentir membres d¡¯une seule nation, d¡¯un seul peuple. A cet effet, l¡¯Archevêque d¡¯Abidjan a fait remarquer que la charité la plus élevée est celle qui s¡¯exerce envers ceux qui ne sont pas en mesure de nous rendre ce dont ils ont été bénéficiaires. Pour parvenir à ce degré d¡¯amour inconditionnel, a-t-il affirmé, il faut un changement de mentalité. Il est donc question d¡¯agir envers tous ceux qui vivent dans les périphéries existentielles et dont les conditions de vie nous appellent à les accueillir, les protéger et les intégrer dans la ligne de la mission de l¡¯Eglise.
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