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Des ¨¦tudiants de l¡¯Universit¨¦ Loyola du Congo, ULC, en R¨¦publique d¨¦mocratique du Congo Des ¨¦tudiants de l¡¯Universit¨¦ Loyola du Congo, ULC, en R¨¦publique d¨¦mocratique du Congo  

Ratification de la Convention d¡¯Addis-Abeba sur la reconnaissance des dipl?mes de l¡¯enseignement sup¨¦rieur en Afrique

Le Saint-Si¨¨ge a ratifi¨¦ la Convention d¡¯Addis-Abeba sur la reconnaissance des ¨¦tudes et des certificats, dipl?mes, grades et autres titres de l¡¯enseignement sup¨¦rieur catholique dans les pays d¡¯Afrique.

Camille Mukoso, SJ ¨C Cité du Vatican

Il s¡¯est ouvert à Paris, le mardi 12 novembre 2019, la 40ème session de la Conférence générale de l¡¯Organisation des Nations unies pour l¡¯éducation, la science et la culture, Unesco. Cette table ronde qui fermera ses rideaux le mercredi 27 novembre 2019 a vu la participation du Saint-Siège en tant qu¡¯observateur et Etat non membre, accompagné d¡¯une délégation d¡¯experts pour toutes les questions sur lesquelles se penche l¡¯Unesco.

L¡¯instrument de ratification du Saint-Siège : entre nouveauté et continuité

C¡¯est dans ce cadre que le 15 novembre 2019, Mgr Francesco Fallo, chef de la délégation du Saint-Siège à ladite session, a remis à la Directrice de l¡¯Unesco, Madame Audrey Azoulay, l¡¯instrument de ratification du Saint-Siège sur la reconnaissance des études et des certificats, diplômes, grades et autres titres de l¡¯enseignement supérieur catholique dans les pays africains. Cet instrument est conçu pour amener à la reconnaissance des compétences acquises des étudiants et/ou des professeurs qui effectuent des recherches universitaires et des travaux académiques en dehors de leur pays d¡¯origine.
En fait, ladite Convention (sur la reconnaissance des études et des certificats, diplômes, grades et autres titres de l¡¯enseignement supérieur dans les États d¡¯Afrique) n¡¯est pas née de la dernière pluie. Elle avait déjà été adoptée le 12 décembre 2014, à Addis-Abeba, lors d¡¯une conférence internationale d¡¯Etats organisée par l¡¯Unesco. La nouveauté qu¡¯elle apporte est à situer au niveau de la date d¡¯entrée en vigueur, fixée au 15 décembre 2020.  

La mission de l¡¯Eglise en filigrane de cet accord

On en conviendra, l¡¯importance de tels accords multilatéraux pour le Saint-Siège n¡¯est plus à démontrer. Car, sa mise en ?uvre donne une reconnaissance légale aux universités catholiques et en même temps, ouvre à leurs étudiants des opportunités de terminer leurs études à l¡¯étranger et trouver un emploi dans un autre pays, dans ce cas en Afrique. Il n¡¯est donc pas étonnant que le Saint-Siège se soit, non seulement employé à ratifier les quatre Conventions continentales (Europe/Amérique du Nord/Australie, Asie/Pacifique, Afrique et Amérique latine), mais il a aussi collaboré activement, au cours des dix dernières années, à l'élaboration des textes de la deuxième génération des mêmes Conventions.

La reconnaissance de la présence éducative de l¡¯Eglise en Afrique : déjà là, mais pas encore

En attendant le vote de la convention globale, le 27 novembre prochain, la Convention pour l¡¯Afrique, tout comme celle de Tokyo pour l¡¯Asie et le Pacifique, se profile comme une reconnaissance de la présence de l'Église catholique en Afrique dans le domaine de l¡¯éducation. Et ce, non pas comme un service caritatif à partir de l'étranger, mais comme une expression authentique de l'enseignement supérieur africain, attribuant au Saint-Siège, dans le texte de la Convention, les mêmes droits que les États africains membres de l¡¯Unesco.

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19 novembre 2019, 19:00